Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le putois d’Amérique au Canada 2000

  1. Table des Matières
  2. COSEPAC Sommaire de l’évaluation
  3. COSEPAC Résumé
  4. Sommaire
  5. Répartition
  6. Protection
  7. Taille et tendances des populations
  8. Habitat
  9. Biologie générale
  10. Facteurs limitatifs
  11. Importance de l’espèce
  12. Recommandations/moyens de rétablissement
  13. Évaluation
  14. Ouvrages cités
  15. Remerciements

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

Nota : Toute personne souhaitant citer l’information contenue dans le rapport doit indiquer le rapport comme source (et citer l’auteur); toute personne souhaitant citer le statut attribué par le COSEPAC doit indiquer l’évaluation comme source (et citer le COSEPAC). Une note de production sera fournie si des renseignements supplémentaires sur l’évolution du rapport de situation sont requis.

COSEPAC. 2000. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le putois d’Amérique (Mustela nigripes) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. vi + 9 p.

Saskatchewan Department of Tourism and Renewable Resources. 1978. Rapport du COSEPAC sur la situation du putois d’Amérique (Mustela nigripes) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Pages 1-9.

Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Status Report on the Black-footed Ferret Mustela nigripes in Canada.

Illustration de la couverture :
Putois d’Amérique -- Judie Shore, Richmond Hill (Ontario).

©Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2002
No de catalogue CW69-14/100-2002F-IN
ISBN 0-662-86907-9

Nom commun : Putois d’Amérique

Nom scientifique : Mustela nigripes

Statut : Espèce disparue du Canada

Justification de la désignation : Ce putois n’est plus présent à l’état sauvage au Canada. Le chien de prairie, la proie préférée et indispensable du putois, est maintenant limité à une petite région de la Saskatchewan.

Répartition : Alberta, Saskatchewan, Manitoba

Historique du statut : En 1974, l'espèce avait déjà disparu du Canada. Désignée « disparue du Canada » en avril 1978. Confirmation du statut en mai 2000. L’évaluation de mai 2000 est fondée sur de nouveaux critères quantitatifs, qui ont été appliqués aux données du rapport de situation de 1978.

Aucune description dans le rapport.

Le putois d’Amérique ne se rencontre que dans la région centrale de l’Amérique du Nord. Aux États-Unis, son aire de répartition s’étendrait du Montana et du Dakota du Nord vers le sud jusqu’en Arizona, au Nouveau-Mexique, au Texas et en Oklahoma. On croit que l’espèce a disparu du Canada.

L’habitat du putois d’Amérique est très restreint. Comme ce carnivore dépend très étroitement d’une espèce pour se nourrir, à savoir le chien de prairie, son habitat coïncide pratiquement avec celui de sa proie. À l’heure actuelle, le seul endroit au Canada pouvant soutenir une population de putois est une région du Sud-Ouest de la Saskatchewan, qui se trouve être l’aire de répartition du chien de prairie.

Le putois d’Amérique est une espèce aux mœurs exclusivement nocturnes. Sa proie d’élection est le chien de prairie. Il peut se nourrir d’autres espèces comme les souris, le spermophile de Richardson et les oiseaux nichant au sol, par exemple, mais ces dernières ne pourraient probablement pas à elles seules soutenir une population de putois. On a constaté que l’espèce se disperse par familles à l’automne. Voilà à peu près l’étendue des connaissances actuelles sur la biologie de ce mammifère. Chez une espèce asiatique apparentée, l’accouplement a lieu à la fin de l’hiver, et les petits, de trois à six par portée, naissent au printemps.

Le putois d’Amérique est réputé être l’animal le plus rare d’Amérique du Nord. Les mentions de l’espèce au Canada ne sont pas confirmées, de sorte qu’on ne connaît ni la taille ni les tendances de la population.

L’absence des proies d’élection, qui sont nécessaires à la survie de l’espèce, sauf en une région très circonscrite est le principal facteur limitant la répartition et l’effectif du putois d’Amérique au Canada. Aucune menace particulière n’a été mentionnée.

Le putois d’Amérique jouit de la protection accordée aux animaux à fourrure, ce qui signifie qu’il ne peut être chassé que durant une période limitée de l’année. L’espèce n’est pas expressément mentionnée dans la Fur Act de la Saskatchewan; sa protection en vertu de cette loi est implicite.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) détermine la situation, à l’échelle nationale, des espèces, sous-espèces, variétés et populations (importantes à l’échelle nationale) sauvages jugées en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes des groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles, poissons, mollusques, lépidoptères, plantes vasculaires, lichens et mousses.

Le COSEPAC est formé de représentants des organismes provinciaux et territoriaux responsables des espèces sauvages, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans et Partenariat fédéral en biosystématique) et de trois organismes non gouvernementaux, ainsi que des coprésidents des groupes de spécialistes des espèces. Le Comité se réunit pour examiner les rapports sur la situation des espèces candidates.

Espèce : Toute espèce, sous-espèce, variété ou population indigène de faune ou de flore sauvage géographiquement définie.

Espèce disparue (D) : Toute espèce qui n’existe plus.

Espèce disparue du Canada (DC) : Toute espèce qui n’est plus présente au Canada à l'état sauvage, mais qui est présente ailleurs.

Espèce en voie de disparition (VD)* : Toute espèce exposée à une disparition ou à une extinction imminente.

Espèce menacée (M) : Toute espèce susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitatifs auxquels elle est exposée ne sont pas renversés.

Espèce préoccupante (P)** : Toute espèce qui est préoccupante à cause de caractéristiques qui la rendent particulièrement sensible aux activités humaines ou à certains phénomènes naturels.

Espèce non en péril (NEP)*** : Toute espèce qui, après évaluation, est jugée non en péril.

Données insuffisantes (DI)**** : Toute espèce dont le statut ne peut être précisé à cause d’un manque de données scientifiques.

* : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.

** : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.

*** : Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».

**** : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le comité avait pour mandat de réunir les espèces sauvages en péril sur une seule liste nationale officielle, selon des critères scientifiques. En 1978, le COSEPAC (alors appelé CSEMDC) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. Les espèces qui se voient attribuer une désignation lors des réunions du comité plénier sont ajoutées à la liste.

Environment Canada Environnement Canada

Canadian Wildlife Service Service canadien de la faune

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Le putois d’Amérique (Mustela nigripes, Audubon et Bachman) est le mammifère le plus rare d’Amérique du Nord, et il a probablement disparu du Canada. Il dépend presque uniquement du chien de prairie pour sa subsistance (Cynomys ludovicianus Orcl.). Les chances de réintroduire l’espèce au Canada sont très minces.

La figure 1 montre l’aire de répartition totale du putois d’Amérique d’après Henderson et al., 1978. Selon Banfield (1974), l’espèce aurait disparu du Canada (figure 2).

Le putois d’Amérique, qui appartient à la famille des Mustélidés, bénéficie de la protection accordée aux animaux à fourrure. Il peut donc être chassé durant une période limitée de l’année seulement. L’espèce n’est pas mentionnée expressément dans la Fur Act de la Saskatchewan, mais sa protection en vertu de cette loi est implicite.

Une partie de l’habitat que le putois d’Amérique pourrait occuper au Canada se trouve protégée; il s’agit du territoire d’une colonie de chiens de prairie, auxquels l’espèce est associée, établie dans une réserve faunique en Saskatchewan. La totalité de l’aire de répartition probable (ou possible?) de l’espèce au Canada est enclavée dans les limites prévues de l’éventuel parc national des Prairies. Ce parc assurerait à l’espèce une protection complète.

Figure 1.  Aire de répartition totale du putois d’Amérique, selon Henderson et al., 1978.

Figure 1. Aire de répartition totale du putois d’Amérique, selon Henderson et al., 1978.

Figure 2.Répartition du putois d’Amérique Mustela nigripes : E = disparu

Figure 2. Répartition du putois d’Amérique Mustela nigripes : E = disparu.

Selon Banfield (1974), le putois d’Amérique serait l’animal le plus rare d’Amérique du Nord, et il aurait disparu du Canada. Palmer (1957) prévoyait la disparition de l’espèce avant la fin de son époque.

Les registres ne contiennent que quelques mentions non confirmées de l’espèce en Saskatchewan. Le manque de mentions accompagnées de données précises laisse croire que l’espèce est extrêmement rare et probablement disparue.

L’habitat propice au putois d’Amérique est extrêmement restreint. Il coïncide étroitement avec celui du chien de prairie, qui constitue la proie principale de l’espèce.

À l’heure actuelle, le seul endroit au Canada pouvant soutenir une population de putois est une petite région dans la vallée de la rivière Frenchman, dans le Sud-Ouest de la Saskatchewan, où résident 16 colonies de chiens de prairie.

La situation de l’habitat essentiel de ce mammifère est identique à celle de l’habitat du chien de prairie : il est plutôt stable, mais demeure très restreint. Comme la qualité de l’habitat du chien de prairie ne semble pas s’être détériorée, il devrait en être de même pour l’habitat propice au putois d’Amérique.

De l’ensemble du territoire pouvant abriter le putois d’Amérique, soit les quelque 1 244 acres habités par des colonies de chiens de prairie, 160 acres (secteur NE 23-2-13-W3) font partie d’une réserve faunique. La totalité du territoire pouvant convenir à l’espèce est comprise dans les limites de l’éventuel parc national des Prairies.

Le putois d’Amérique dépend très largement du chien de prairie pour se nourrir. Il trouve d’autres proies chez les souris, le spermophile de Richardson et les oiseaux nichant au sol, mais comme le soulignent Henderson et al. (1968), ces proies ne pourraient probablement pas à elles seules soutenir une population de putois en permanence.

On ne connaît pas la biologie de l’espèce au Canada.

Même dans son aire de répartition actuelle aux États-Unis, la reproduction de l’espèce n’a pas été beaucoup étudiée. Banfield (1974) décrit une espèce asiatique apparentée, chez laquelle l’accouplement a lieu à la fin de l’hiver, et les petits, au nombre de trois à six par portée, naissent au début du printemps.

On connaît peu de choses sur les déplacements de ce mammifère, sauf le fait qu’il se disperse par familles à l’automne (Henderson et al., 1968)

Le putois d’Amérique n’est pas très méfiant à l’égard des humains et il tolère leur présence dans une certaine mesure. Il est de mœurs nocturnes, de sorte qu’il se trouve rarement en présence d’humains.

La spécialisation de son régime alimentaire (le chien de prairie) fait qu’il s’adapte difficilement à un changement de sources de nourriture. Si la maladie venait à décimer la population de sa proie d’élection, l’espèce serait fortement touchée.

L’absence des proies d’élection, qui sont nécessaires à la survie de l’espèce, sauf dans une région très restreinte, limite la répartition et l’effectif du putois d’Amérique au Canada.

Le putois d’Amérique se rencontre uniquement dans la région centrale de l’Amérique du Nord. Il est réputé y être le mammifère le plus rare. Ce critère constitue à lui seul une raison suffisante pour assurer la protection de l’espèce.

Le seul moyen de rétablir la population de putois d’Amérique au Canada est de rétablir d’abord la population de chiens de prairie dans les habitats qui conviennent à l’espèce, puis de réintroduire le putois (s’il y a possibilité de recrutement de l’extérieur, bien entendu). Il s’agirait ensuite d’assurer une bonne gestion de cette population et d’assurer sa protection.

Si le projet de création du parc national des Prairies se concrétise, il serait peut-être avantageux de mettre en liberté un ou deux couples de putois au sein des colonies existantes de chiens de prairie.

Le chien de prairie étant la proie principale du putois d’Amérique, la diminution du nombre de colonies de chiens de prairie a entraîné une baisse de la population de putois.

En outre, compte tenu du lien extrêmement étroit entre le putois d’Amérique et le chien de prairie, une hausse du nombre de colonies de chiens de prairie augmenterait les chances de rétablissement du putois.

Le putois d’Amérique est rare, et il peut s’avérer très difficile, voire impossible, de capturer suffisamment d’individus pour réintroduire l’espèce au Canada. Les chances de rétablissement à long terme de cette espèce sont donc extrêmement minces.

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Ce rapport a été préparé par le Saskatchewan Department of Tourism and Renewable Resources, avec la contribution de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et du Manitoba.

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