Rapport du COSEPAC sur la situation du gravelier (Erimystax x-punctatus) au Canada – Mise à jour 2000

  1. Table des Matières
  2. COSEPAC Sommaire de l’évaluation
  3. COSEPAC Résumé du Rapport de situation de 1998
  4. Sommaire du rapport
  5. Répartition
  6. Protection
  7. Taille et tendances des populations
  8. Habitat
  9. Biologie générale
  10. Facteurs limitatifs
  11. Importance de l'espèce
  12. Évaluation
  13. Remerciements
  14. Ouvrages cités


Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

Nota : Toute personne souhaitant citer l'information contenue dans le rapport doit indiquer le rapport comme source (et citer l'auteur); toute personne souhaitant citer le statut attribué par le COSEPAC doit indiquer l'évaluation comme source (et citer le COSEPAC). Une note de production sera fournie si des renseignements supplémentaires sur l'évolution du rapport de situation sont requis.

COSEPAC 2000. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur gravelier (Erimystax x-punctatus) au Canada – Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa . vi + 9 p.

(http://www.registrelep-sararegistry.gc.ca/sar/assessment/status_f.cfm).

PARKER, B., P. MCKEE et R.R. CAMPBELL. 1987. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le gravelier (Erimystax x-punctatus) au Canada – Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Pages 1-9.

Rapport précédent :

PARKER, B., et P. MCKEE. 1985. COSEWIC Status Report on the gravel chub Hybopsis x-punctata in Canada. Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada. Ottawa. 13 p.

Note de production :

Le nom scientifique Hybopsis x-punctata a été remplacé par Erimystax x-punctatus conformément à la cinquième édition (1991) de la List of Common and Scientific Names of Fishes from the United States and Canada publiée par la American Fisheries Society. Le nom Hybopsis x-punctata est utilisé tout au long du présent rapport.

Veuillez remarquer que le statut proposé à la section « Évaluation et statut proposé » du rapport peut différer de la dernière désignation assignée à l’espèce par le COSEPAC.

Also available in English under the title COSEPAC Assessment and Update Status Report on the Gravel Chub Erimystax x-punctatus in Canada.

Illustration de la couverture :

Gravelier -- Illustration du Susan Laurie Bourque, reproduite avec l’autorisation du Musée canadien de la nature. Ottawa, Canada.

©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2003

No de catalogue CW69-14/128-2002F-IN

ISBN 0-662-87039-5

COSEPAC Sommaire de l’évaluation

Nom commun : Gravelier

Nom scientifique : Erimystax x-punctatus

Statut : Disparue du Canada

Justification de la désignation : Signalée au Canada pour la dernière fois en 1958, cette espèce est disparue du Canada en raison de l’envasement des rivières où elle se trouvait.

Répartition : Ontario

Historique du statut : La dernière observation a eu lieu en 1958 dans le bassin hydrographique de la rivière Thames, en Ontario. Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 1985. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « disparue du pays » en avril 1987. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000. Dernière évaluation fondée sur un rapport de situation existant.

COSEPAC Résumé du Rapport de situation de 1998
Répartition

Le gravelier est largement répandu dans le centre est de l'Amérique du Nord, mais de façon discontinue. Au Canada, l’espèce a été signalée seulement dans le sud-ouest de l’Ontario, dans le bassin hydrographique de la rivière Thames.

Habitat

En Amérique du Nord, le gravelier est présent dans des rivières à l’eau claire ou modérément trouble et à débit permanent. Ces cours d'eau présentent de façon typique des radiers bien définis à fond de sable, de gravier ou de roche, et le courant empêche le dépôt sur le fond des vases et des argiles non consolidées. L’espèce évite généralement les zones abritant des macrophytes, des grandes algues et des mousses aquatiques. En Ontario, l’espèce a déjà occupé certains tronçons de la rivière Thames. Ces tronçons présentent un débit constant et une profondeur de 1 à 3 m; le fond se compose de sable, de roche et de sable, avec quelques zones de matière organique meuble et de vase. L'eau y est trouble, et il y a très peu de végétation sur les berges de la rivière.

Biologie générale

On connaît mal la biologie du gravelier. Les spécimens adultes trouvés au Canada mesuraient de 52 à 57 mm de longueur, et au Kansas la fraye se produit au début du printemps. La nourriture est probablement constituée essentiellement d’insectes épibenthiques. Le gravelier semble aussi fouiller sous les rochers et dans les crevasses à l’aide de son museau sensible.

Tailles et tendances des populations

La présence du gravelier a été signalée à deux endroits seulement au Canada. Les captures originales se composaient respectivement de six et de neuf individus. Depuis ces observations, on n’a pas retrouvé le gravelier, ni à ces endroits ni à d'autres sites favorables au Canada. On pense que ces populations de gravelier avaient un caractère localisé.

Facteurs limitatifs et menaces

Le gravelier présente des besoins particuliers sur le plan de l’habitat. Il ne se tient qu’aux endroits où le courant est suffisamment fort pour éviter l’envasement et maintenir une faible turbidité. De telles conditions limitent donc la présence de l'espèce. De plus, l’aménagement de retenues d'eau dans les zones de radiers menace ce poisson. On pense que l’augmentation de la turbidité et de l’envasement de la rivière Thames est responsable de la disparition du gravelier.

Protection actuelle

Le gravelier est considéré comme en voie de disparition au Kansas, sa désignation pour ce statut a été recommandée au Wisconsin, et il apparaît sur diverses listes d’espèces protégées par la loi en Indiana et au Wisconsin. De plus, le gravelier est considéré comme une espèce préoccupante au Kansas, au Kentucky, au Minnesota et dans l’État de New York. Sans être protégée au Canada, l'espèce jouit d’une certaine protection générale en vertu des dispositions de la Loi sur les pêches qui concernent l’habitat du poisson.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) détermine le statut, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés et des populations sauvages canadiennes importantes qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées à toutes les espèces indigènes des groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, lépidoptères, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes fauniques des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans, et le Partenariat fédéral sur la biosystématique, présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres ne relevant pas de compétence, ainsi que des coprésident(e)s des sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Espèce : Toute espèce, sous-espèce, variété ou population indigène de faune ou de flore sauvage géographiquement définie.

Espèce disparue (D) : Toute espèce qui n’existe plus.

Espèce disparue du Canada (DC) : Toute espèce qui n’est plus présente au Canada à l'état sauvage, mais qui est présente ailleurs.

Espèce en voie de disparition (VD)* : Toute espèce exposée à une disparition ou à une extinction imminente.

Espèce menacée (M) : Toute espèce susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitatifs auxquels elle est exposée ne sont pas renversés.

Espèce préoccupante (P)** : Toute espèce qui est préoccupante à cause de caractéristiques qui la rendent particulièrement sensible aux activités humaines ou à certains phénomènes naturels.

Espèce non en péril (NEP)*** : Toute espèce qui, après évaluation, est jugée non en péril.

Données insuffisantes (DI)**** : Toute espèce dont le statut ne peut être précisé à cause d’un manque de données scientifiques.

* : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.

** : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.

*** : Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».

**** : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le comité avait pour mandat de réunir les espèces sauvages en péril sur une seule liste nationale officielle, selon des critères scientifiques. En 1978, le COSEPAC (alors appelé CSEMDC) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. Les espèces qui se voient attribuer une désignation lors des réunions du comité plénier sont ajoutées à la liste.

Environment Canada Environnement Canada

Canadian Wildlife Service Service canadien de la faune

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Sommaire du rapport

Le gravelier, Hybopsis x-punctata, est disparu du Canada. L’espèce avait été signalée seulement dans le bassin de la rivière Thames, dans le sud de l’Ontario, à la limite nord-est de son aire nord-américaine. La dernière mention date de 1958, malgré de récentes tentatives de capture d’individus. L’envasement est vraisemblablement le facteur qui affecte le plus la répartition et la survie de ce poisson. Le gravelier ne jouit pas d’une protection spécifique au Canada, mais est globalement protégé par les dispositions de la Loi sur les pêches.

Répartition

L’aire de répartition du gravelier est vaste mais discontinue et couvre le centre est de l'Amérique du Nord (figure 1). Au Canada, l’espèce a été signalée seulement dans le bassin de la rivière Thames, dans le sud-ouest de l’Ontario, à environ 300 km du lieu des mentions américaines les plus proches, en Ohio (figure 2). Les populations de l’Ontario avaient été assignées à la sous-espèce H. x-punctata trautmani par Hubbs et Crowe (1956).

Protection
À l’échelle internationale

Le gravelier est considéré comme en voie de disparition au Kansas (Platt, 1974). Sa désignation pour ce statut a été recommandée au Wisconsin (Anonyme, 1979). Gilbert (1980) signale sa disparition de diverses localités où il était présent aux États-Unis. L’espèce figure sur diverses listes d’espèces protégées par la loi en Indiana et au Wisconsin, et est considérée comme préoccupante au Kansas, au Kentucky, au Minnesota et dans l’État de New York (Becker, 1983; Johnson, 1985).

À l’échelle nationale

Sans être protégée au Canada, l'espèce jouit d’une certaine protection générale en vertu des dispositions de la Loi sur les pêches qui concernent l’habitat du poisson. L’espèce a été désignée comme en voie de disparition en 1985 par le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada (CSEMDC) sur la base d’un rapport de Parker et McKee (1981).

Taille et tendances des populations

Le gravelier a été signalé à deux endroits seulement au Canada. La première capture comportaitt six individus pris à la senne dans la rivière Thames, dans la réserve indienne de Muncey, en 1923, par D.E.S. Brown, du musée de zoologie de la University of Michigan (Holm et Crossman, 1986). Les captures faites en 1941 par Dymond et Harkness pour le Musée royal de l’Ontario (ROM), au même endroit ou à proximité, ne contenaient aucun gravelier. Un certain A.H. McIntyre (qui pourrait être un pêcheur commercial) a capturé en 1958 neuf individus de cette espèce au sud-ouest de la réserve Moravienne à Muncey (Holm et Crossman, 1986). Six de ces individus portent le numéro de catalogue ROM 20018.

Des tentatives de capture de cette espèce menées au début des années 1970 par le Musée national des sciences naturelles (MNSN), le ROM et le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario (MRNO) ont échoué, tout comme les efforts de B. Parker et P. McKee de 1971 à 1980 (Parker et McKee, 1980). La rareté du matériel recueilli montre que les populations étaient très localisées. Parker et McKee (1980, 1981) pensent que l’échec des tentatives récentes visant précisément les endroits où le gravelier avait été capturé laisse planer le doute sur la présence de populations au Canada (Scott et Crossman, 1973). McAllister et Gruchy (1977) considèrent que le gravelier était en voie de disparition au Canada, désignation qui a été confirmée en 1985 par le COSEPAC.

Étant donné que le doute subsistait quant à la présence de l’espèce, deux campagnes ont été menées sur le terrain par le ROM, du 22 au 26 juillet et du 20 au 23 octobre 1985. Elles visaient particulièrement à échantillonner des lieux proches des localités connues, mais des échantillonnages ont également été pratiqués à la senne ou par pêche électrique dans des habitats favorables sur un tronçon de 17 km de la rivière Thames, en amont et en aval des sites de capture (Holm et Crossman, 1986). Aucun spécimen de H. x-punctata n’a été découvert dans les captures de 1985.

Habitat

En Ontario, le gravelier habitait des tronçons de la rivière Thames. À l’heure actuelle, les conditions qui prévalent aux sites de capture sont les suivantes : le débit de la rivière est constant, sa largeur est de 20 à 30 m et sa profondeur, de 1 à 3 m, et les habitats de fosse et de radier prédominent. Les matériaux du fond se composent de sable, de roche et de galets, avec des zones de matière organique molle et de limon. L'eau est plutôt trouble (profondeur de moins d’un mètre au disque de Secchi [Parker et McKee, 1980; Holm et Crossman, 1986]) à cause de l’envasement. Le couvert végétal des berges est minimal, et la végétation immergée se limite à des algues encroûtantes et filamenteuses. La plage de température de l'eau allait de 18 à 25 ºC en juillet (Holm et Crossman, 1986), de 21 à 24 ºC en août (Parker et McKee, 1981) et de 12 à 15 ºC en octobre (Holm et Crossman, 1986).

Dans d'autres régions d’Amérique du Nord, on signale que le gravelier habite des rivières d'eau claire ou modérément trouble, à débit permanent et présentant des radiers bien définis de sable, de gravier ou de roche, où le courant nettoie le fond du limon et de l’argile non consolidés (Pflieger, 1957; Trautman, 1981). Trautman (1981) signale que l'espèce évite les zones où sont présents des macrophytes, des algues de grande taille et des mousses aquatiques. On peut penser que de telles zones sont favorables à l’envasement. Moore et Paden (1950) décrivent le micro-habitat préféré du gravelier comme de petites cavités sous les roches dans les zones de radier où le courant est atténué.

Biologie générale

On ne connaît rien de la biologie du gravelier au Canada, et il existe peu de données sur les populations nord-américaines de cette espèce (Becker, 1983). Les individus trouvés dans le tronçon nord de la rivière Thames mesuraient de 52 à 57 mm de longueur et, d’après les données obtenues sur les individus de l’Ohio (Trautman, 1981), il est probable que les poissons ontariens étaient des adultes. Au Kansas, la fraye se produit au début du printemps sur les radiers de gravier à courant rapide (Cross, 1967). La nourriture est probablement constituée d’insectes épibenthiques (Parker et McKee, 1980). Davis et Miller (1967) ont découvert que les bourgeons gustatifs présents sur les barbillons du gravelier étaient extrêmement gros, ce qui peut indiquer que ce poisson fouille sous les rochers et dans les crevasses à l’aide de son museau sensible.

Facteurs limitatifs

Les exigences du gravelier en matière d’habitat sont précises, et les populations sont confinées aux zones où le courant est suffisant pour empêcher l’envasement du fond (Becker, 1983). L’espèce est sensible à la turbidité et à l’envasement (Becker, 1983). Une augmentation de l’envasement a été associée à sa disparition dans de nombreuses régions de l’Ohio (Trautman, 1981) et du Wisconsin (Becker, 1983). La construction de retenues sur l’emplacement des radiers menace également l'espèce (Becker, 1983).

Des modifications semblables de l’habitat dans le bassin de la rivière Thames peuvent expliquer la disparition du gravelier au Canada. Brown, dans son rapport sur les captures de 1923, décrit la rivière Thames comme une rivière aux eaux claires et au courant rapide sur les lieux de capture (Holm et Crossman, 1986). Le fond était constitué de sable et de gravier, avec des profondeurs de capture allant jusqu’à 5 pi. Les conditions des captures du ROM en 1985 indiquent des modifications de l’environnement néfastes pour l'espèce, car le limon et la vase étaient présents à tous les sites, et l'eau était trouble (Holm et Crossman, 1986). Holm et Crossman (1986) ont également observé une hausse de l’abondance d’espèces comme le méné bleu (Notropis spilopterus), connu pour sa tolérance à la turbidité (Trautman, 1981). De plus, des espèces moins tolérantes comme le méné pâle (Notropis volucellus) et le dard de sable (Ammocrypta pellucida) étaient absentes ou présentaient une abondance réduite par rapport aux captures précédentes (Holm et Crossman, 1986).

Importance de l'espèce

Les populations de l’Ontario étaient les seules représentantes de cette espèce au Canada, et la seule preuve de son existence dans le bassin des Grands Lacs. Scott et Crossman (1973) jugent que l’intérêt principal de ce poisson est qu’il peut constituer un indicateur de la pollution à cause de sa sensibilité à l’envasement. Selon Smith (1985), l’espèce est un bon indicateur de la qualité de l'eau.

Évaluation

Les facteurs ci-dessous ont été retenus pour l’évaluation de la situation du gravelier au Canada :

1. Les populations de cette espèce ont été signalées au Canada dans le réseau hydrographique de la rivière Thames seulement, et les dernières captures datent de 1958, malgré des tentatives menées récemment.

2. Il n’existe aucune preuve récente de la présence de populations reproductrices au Canada.

3. Le gravelier se trouvait au Canada à la limite nord-est de son aire de répartition. Les populations canadiennes constituaient la seule preuve de la présence de l'espèce dans le bassin des Grands Lacs.

4. Cette espèce est particulièrement sensible à la détérioration de l'environnement par l’envasement, et elle est importante pour l’homme en tant qu’indicateur de pollution. La forte turbidité et l’abondance de limon observées ces dernières années aux sites de capture laissent croire que le substrat de la rivière Thames est fortement envasé et désormais moins favorable à un certain nombre d’espèces.

5. Le H. x-punctata n’a probablement jamais été une espèce abondante dans la rivière Thames, et n’a pas été capturé depuis 1958 malgré les efforts considérables qui ont été déployés pour trouver ce poisson.

D’après l’information dont on dispose, il semble que le gravelier soit maintenant disparu du Canada.

Remerciements

Le présent rapport est le fruit des efforts de nombreuses personnes dévouées, et une bonne partie de l’information a été tirée des travaux sur le terrain et de l’analyse présentée dans Parker et McKee (1980) et dans Holm et Crossman (1986). Les travaux de Parker et McKee ont été financés par l’intermédiaire du Musée national des sciences naturelles, du ministère des Pêches et des Océans et d’Approvisionnements et Services Canada. Les relevés réalisés en 1985 par le Musée royal de l’Ontario ont été financés par le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario.

Ouvrages cités

Anonyme. 1979. Wisconsin ups its protection of native animals and plants.Endangered Species Technical Bull. 4(1): 7-12.

Becker, G.C. 1983. Fishes of Wisconsin. Univ. Wisconsin Press; Madison (Wisconsin). xii + 1052 p.

Cross, F.B. 1967. Handbook of fishes of Kansas. Univ. Kans. Mus. Nat. Hist., Misc. Public. 45: 1-357.

Davis, B.J., et R.J. Miller. 1967. Brain patterns in minnows of the genus Hybopsis in relation to feeding habits and habitat. Copeia 1967 (1): 1-39.

Gilbert, C.R. 1980. Gravel Chub, Hybopsis x-punctata, In: Atlas of North American Freshwater Fishes (D.S. Lee et al., éds.). North Carolina Biol. Survey Publ. No. 1980-12: 196.

Holm, E., et E.J. Crossman.1986. Report on the search for an Ontario population of H. x-punctata and on a search for the species. Rapport du ROM au MRNO, Toronto.

Hubbs, C.L., et W.R. Crowe. 1956. Preliminary analysis of the American cyprinid fishes, seven new, referred to the genus Hybopsis, subgenus Erimystax, Occas. Pap. Mus. Zool. Univ. Mich.No. 578.

Johnson. J.E. 1985. Protected fishes of the United States and Canada. Manuscrit inédit, 26 p.

McAllister, D.E., et C.G. Gruchy. 1977. Status and habitat of Canadian fishes in 1976, in T. Mosquin et C. Suchal, (éd.). Canada’s threatened species and habitats Publ. spéc. Féd. can. de la nature no 6: 151-157.

Moore, G.A., et J.M. Paden. 1950. The fishes of the Illinois River in Oklahoma and Arkansas. Am. Midl. Nat. 44 (1): 83 p.

Parker, B., et P. McKee. 1980. Rare, threatened and endangered fishes in southern Ontario: Status reports. Rapport au ministère des Approvisionnements et Services, au ministère des Pêches et des Océans et au Musée national des sciences naturelles. Beak Consultants, Mississauga.

Parker, B. et P. McKee. 1981. Status of the gravel chub Hybopsis x-punctata, in Canada. Rapport inédit du CSEMDC. Service canadien de la faune, Ottawa.

Pflieger, W.L. 1975. The Fishes of Missouri. Missouri. Dept. of Conserv., Jefferson City (Missouri).

Platt, D.R. 1974. Rare, endangered and extirpated species in Kansas. Trans. Kansas Acad. Sci. 76: 97-106.

Scott, W.B., et E.J. Crossman.1974. Poissons d'eau douce du Canada. Bulletin 184. Office des recherches sur les pêcheries du Canada. 1 026 p.

Smith, C.L. 1985. The inland fishes of New York State. New York Dept. Environ. Conserv., Albany (N.Y.) 572 p.

Trautman, M.B. 1981. The fishes of Ohio with illustrated keys. Ohio State Univ. Press, Columbus (Ohio).

Détails de la page

Date de modification :