Lépisosté tacheté (Lepisosteus oculatus) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 11

Résumé technique

Lepisosteus oculatus

Lépisosté tacheté – Spotted gar

Répartition au Canada :
Ontario

Information sur la répartition

Superficie de la zone d’occurrence (km²)
Exclut l’enregistrement des individus introduits de la baie de Quinte :
5 000
Préciser la tendance :
Stable?
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occurrence
(ordre de grandeur > 1)?
Non

Superficie de la zone d’occupation (km²)

Des ruisseaux occupés par l’espèce ont été identifiés à Pointe-Pelée. Des zones d’habitats adéquats ont été localisées (végétation, moins de 5 m de profondeur) à la baie Long Point (y compris le marais de Big Creek) et à la baie Rondeau.

Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Stable?
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occupation
(ordre de grandeur > 1)?
Stable?
Nombre d’emplacements existants (connus ou supposés).
3
Préciser la tendance du nombre d’emplacements (en déclin,
stable, en croissance, inconnue).
Stable
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’emplacements
(ordre de grandeur >1)?
Non
Tendance de l’habitat : préciser la tendance de l’aire, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue).
Inconnue

Information sur la population

Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population :  indiquer en années, en mois, en jours, etc.).
8 ans?
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada
(ou préciser une gamme de valeurs plausibles).
Inconnu
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures
en déclin, stable, en croissance ou inconnue.
Inconnue
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
Inconnues
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations, relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de < 1 individu/année)?
Oui

Énumérer les populations et donner le nombre d’individus matures dans chacune.

Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin,
stable, en croissance, inconnue).
Inconnue pour toutes les populations
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations
(ordre de grandeur >1)?
Inconnues pour toutes les populations

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)

Effet d’une immigration de source externe :
Faible
L’espèce existe-t-elle ailleurs (au Canada ou à l’extérieur)?
Oui
Statut ou situation des populations de l’extérieur? (Pour les populations du lac Érié seulement)
S2S3 (MI);
S1 (PA, OH)
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
Inconnue, peu probable
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?
Oui
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?
Probablement

Analyse quantitative

Statut actuel

Classification selon NatureServeVoir le tableau 1

Les espèces sauvages 2000 (Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril – 2001)

COSEPAC – Menacée (mai 2005)

Statut et justification de la désignation

Statut : Menacée

Code alphanumérique : D2

Justification de la désignation : L’aire de répartition de cette espèce est très limitée au Canada, où on ne la trouve que dans trois zones humides côtières du lac Érié. La température constitue un facteur de limitation de sa répartition, certains habitats peu profonds où pousse de la végétation qui sont nécessaires à cette espèce à toutes les étapes de sa vie sont touchés par l’envasement, le dragage, le remblai et l’enlèvement de la végétation aquatique ainsi que les améliorations portuaires.

Application des critères

Critère A (Population globale en déclin) : Sans objet. Les populations actuelles semblent stables et la perte historique d’une population (lac Sainte-Claire, observée pour la dernière fois en 1962) est survenue il y a plus de trois générations (24 ans). Malgré le fait que l’espèce semble aussi être disparue de la baie de Quinte (lac Ontario), on croit que sa présence à cet endroit fut le résultat d’une introduction et un seul individu fut observé. En raison de l’absence d’un déclin récent, l’espèce ne répond pas à ce critère.

Critère B (Petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Sans objet. La zone d’occupation (52 km²) se situe en dessous du seuil minimal pour la désignation « en voie de disparition », et la zone d’occurrence (5 000 km²) se situe à la limite entre « menacée » et « en voie de disparition ». Même s’il n’y a que trois endroits existants, aucun déclin continu ou fluctuation extrême n’a été remarqué relativement à la taille des populations dans les occurrences ou l’habitat. L’espèce ne correspond donc pas à ce critère.

Critère C (Petite population globale et déclin) : Sans objet. Le nombre d’individus matures est inconnu, mais même si le nombre était suffisamment faible pour répondre aux critères « menacée » ou « en voie de disparition », les déclins requis qui s’appliquent à ce critère n’ont pas été observés.

Critère D (Très petite population ou aire de répartition limitée) : l’espèce répond au critère D2 de la catégorie « menacée », en raison de sa présence dans trois endroits et des menaces à son habitat.

Critère E (Analyse quantitative) : Les données ne sont pas disponibles pour évaluer ce critère.

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