Naseux de Nooksack (Rhinichthys cataractae) programme de rétablissement : chapitre 4

3. Habitat essentiel

3.1 Définition

L’habitat essentiel a été défini à l’aide des caractéristiques de l’habitat dans le cours d’eau à l’échelle du tronçon, une unité naturelle de cet habitat qui porte sur des centaines, voire des milliers, de mètres de longueur (Frissell et al., 1986). Il y a trois raisons d’adopter cette échelle. D’abord, l’échelle du tronçon correspond à la répartition des sous-populationsdes deux espèces à l’intérieur des bassins hydrographiqueset contient habituellement tous les types d’habitat utilisés durant le cycle biologique (Pearson, 2004a). Ensuite, les « unités de chenal » de l’habitat essentiel (rapides et bassins) forment des éléments dynamiques qui se modifient souvent durant les inondations qui ont lieu dans ces cours d’eau. Dans ces circonstances, la protection efficace et la gestion de l’habitat essentiel doivent permettre le déroulement des processus normaux du chenal et, par conséquent, doivent avoir lieu à une échelle spatiale supérieure à celle de l’unité de chenal. L’échelle du tronçon est la deuxième échelle en importance parmi les classifications acceptées de l’habitat dans des cours d’eau (Frissell et al., 1986; Imhof et al., 1996). Par définition, elle représente des segments relativement homogènes du cours d’eau délimités par des transitions distinctes sur le plan géomorphique ou de l’utilisation des terres. Finalement, l’échelle du tronçon correspond davantage à celle de la propriété foncière dans ces bassins hydrographiques et, par conséquent, à celle à laquelle sont prises la plupart des mesures de rétablissement.

L’habitat essentiel inclut des zones de réserves riveraines. Les valeurs de la largeur de ces réserves sont évaluées à l’aide de méthodes fondées sur un système d’information géographique (SIG) et conformes à celles utilisées en vertu du Riparian Areas Regulation (Reg. 837) de la Colombie-Britannique, en application de la Fish Protection Act (S.B.C. 1997, ch. 21), dont elles sont directement adaptées (anonyme, 2005). La largeur sur laquelle croît la végétation riveraine et l’étendue des zones dont la largeur est restreinte par des structures permanentes (routes, bâtiments, cours, etc.) sont également cartographiées.

3.2 Détermination de l’habitat essentiel

L’habitat essentiel inclut tous les habitats au sein des bassins hydrographiques occupés que l’Équipe de rétablissement considère comme étant de qualité élevée ou de qualité potentiellement élevée pour le naseux de Nooksack; il constitue l’habitat que l’Équipe de rétablissement juge nécessaire à la pérennité de l’espèce et à l’atteinte des objectifs de rétablissement. L’habitat essentiel du naseux de Nooksack consiste de tronçons des ruisseaux dont il est indigène et qui contiennent ou qui sont reconnus pour avoir, par le passé, contenu plus de 10 % de rapides par longueur. Il couvre tout l’habitat aquatique et les bandes de réserves riveraines couvertes de végétation indigène sur les deux rives, sur toute la longueur du tronçon. Les bandes de réserves riveraines sont continues et s’étendent de chaque côté à partir du sommet de la berge sur une largeur égale à la plus large bande de sensibilité calculée pour chacune des cinq conditions, fonctions et caractéristiques riveraines : source de grands débris ligneux pour l’habitat du poisson et conservation de la morphologie du chenal; stabilité localisé des berges; mouvements dans le chenal; ombre; chutes d’insectes et de débris. Les valeurs de la bande de sensibilité sont calculées à l’aide de méthodes conformes à celles utilisées en vertu du Riparian Areas Regulation (RAR, Reg. 837) de la Colombie-Britannique, en application de la Fish Protection Act (S.B.C. 1997, ch. 21).

La longueur combinée de l’habitat essentiel du naseux deNooksack est de 33,1 km (sur 93,9 km de chenaux ayant fait l’objet de relevés). Des cartes indiquant l’étendue de l’habitat essentiel dans les bassins hydrographiques reconnus pour abriter le naseux de Nooksack sont fournies à l’annexe 2.

3.3 Justification

Habitat dans les rapides

L’information disponible indique fortement que le naseux de Nooksack a besoin d’habitats constitués de rapides et que les tronçons présentant un pourcentage élevée de tels habitats soutiennent la plus grande partie de la population. Le naseux de Nooksack fréquente habituellement des rapides s’écoulant au-dessus d’un substrat non meuble de gravier et de galets où la vitesse du courant dépasse 0,25 m/s. Il fraie près de l’extrémité supérieure des rapides (McPhail, 1997) entre la fin avril et le début de juillet (Pearson, 2004a) et il se nourrit durant la nuit d’insectes qui habitent les rapides (McPhail, 1997). La régression logistique qui lie la présence du naseux de Nooksack à un type d’habitat (rapides, eau peu profonde, etc.), à la disponibilité du couvert et à l’utilisation des terres riveraines indique que le meilleur moyen d’estimer l’occupation du tronçon est de considérer l’étendue de l’habitat présent dans les rapides; les rapides isolés par de longs tronçons d’eau profonde sont rarement habités (Pearson, 2004a). Le seuil de 10 % de rapides par longueur doit exclure les tronçons qui comprennent très peu d’habitats constitués de rapides et qui, de ce fait, contribuent peu à la production du naseux de Nooksack et à la taille de sa population.

Un certain nombre de tronçons contenant moins de 10 % de rapides par longueur lorsqu’ils ont fait l’objet de relevés sont inclus dans l’habitat essentiel (tableau 4), car il a été démontré qu’ils avaient déjà contenu davantage d’habitats constitués de rapides par le passé et qu’ils avaient soutenu des populations de naseux de Nooksack. La plupart de ces tronçons sont reconnus pour avoir subi des travaux de canalisation et de dragage ou ont été temporairement clos par des barrages de castors à la date du relevé. Tous abritent actuellement le naseux de Nooksack sauf quatre tronçons du ruisseau Fishtrap. Ceux-ci sont reconnus pour avoir présenté de nombreux rapides et pour avoir abrité le naseux de Nooksack avant la réalisation de travaux de dragage (J.D. McPhail, comm. pers.). Les tronçons restants (habitat non essentiel) dans tous les réseaux hydrographiques contiennent un total de 490 m² d’habitat constitué de rapides, ce qui représente 1,9 % du total de l’habitat formé par des rapides.

Habitat en eau peu profonde

Les petits naseux de moins d’un an habitent les bassins peu profonds (de 10 à 20 cm) adjacents aux rapides où ils nagent au-dessus d’un substrat formé de sable, de boue ou de feuilles mortes et où ils se nourrissant de pupes de chironomides et d’ostracodes (McPhail, 1997). Si ces habitats sont exclusivement utilisés pour la croissance des larves avant que les juvéniles déménagent dans l’habitat des rapides, leur perte causerait probablement des déclins de la population.

Habitat riverain

La végétation riveraine est incluse dans l’habitat essentiel dans la mesure où elle est utile pour protéger l’intégrité de l’habitat essentiel dans les cours d’eau. La perte de la végétation riveraine occasionnera une érosion des berges, de l’envasement, une élévation de la température de l’eau et des apports d’éléments nutritifs qui dégraderont directement l’habitat essentiel dans les cours d’eau. Les largeurs nécessaires varieront d’un site à l’autre et sont définies à l’échelle du tronçon dans les évaluations. Les réserves doivent être suffisantes pour limiter l’apport de sédiments dans le cours d’eau provenant de l’écoulement de surface, pour prévenir l’érosion excessive des berges et pour réguler les températures du cours d’eau. Les zones de réserves permettront également l’élimination de volumes importants de nitrate et de phosphore des eaux souterraines, bien que leur efficacité soit fortement fonction des conditions hydrogéologiques (Martin et al., 1999; Puckett 2004; Wigington et al., 2003). L’efficacité d’une réserve riveraine pour prévenir l’entrée de matières (p. ex. sédiments, éléments nutritifs, toxines) dans le cours d’eau est fonction de sa continuité en plus de sa largeur, en particulier lorsque celle-ci est étroite (Weller et al., 1998). En conséquence, les réserves riveraines, dans les tronçons d’habitat essentiel, doivent être continues. Dans les espaces ouverts, comme les champs agricoles, la végétation des secteurs de réserve recueillera des insectes poussés par le vent (Whitaker et al., 2000). Ces insectes qui tombent alors à l’eau constituent une importante source alimentaire dans les cours d’eau d’amont (Allan et al., 2003; Schlosser, 1991). Plus de 30 m de végétation riveraine peuvent être nécessaires pour atténuer complètement l’effet du réchauffement (Brown et Krieger, 1970; Catelle et al., 1994; Lynch et al., 1984) et de l’envasement (Davies et Nelson, 1994; Kniffe et al., 2003; Morin, 1982)et pour le maintien à long terme de la morphologie du chenal (Murphy et al., 1986; Murphy et Koski, 1989). Au moins 10 m sont nécessaires pour maintenir des apports alimentaires d’origine terrestre similaires à ceux observés en milieu forestier (Culpa et Davies, 1983). Des réserves ne mesurant que 5 m de largeur offrent une protection importante contre l’érosion des berges et le dépôt de sédiments provenant de l’écoulement de surface (Lee et al., 2003; McKergow et al., 2003).

Le défaut de maintenir une réserve riveraine adéquate dans l’habitat essentiel risque d’avoir des répercussions à l’échelle des populations. Dans les habitats où le débit ou les sources souterraines sont insuffisants, l’absence d’ombre pourrait faire monter dangereusement la température de l’eau, en particulier dans l’éventualité d’un réchauffement climatique. L’accroissement de l’érosion en raison d’une faible stabilité des berges occasionnera le dépôt direct de sédiments dans les rapides, nuisant au frai et à l’incubation, restreignant la disponibilité de la nourriture et éliminant l’espace intercalaire dans les substrats à grains grossiers occupés par le naseux de Nooksack et ses proies. La charge d’éléments nutritifs sera plus élevée dans les tronçons sans végétation riveraine adéquate (Dhondt et al., 2002; Lee et al., 2003; Martin et al., 1999) et contribuera probablement à l’hypoxie par l’entremise du phénomène de l’eutrophisation. La radiation solaire plus élevée dans les tronçons riches en éléments nutritifs et ne bénéficiant pas d’une ombre adéquate fournie par la végétation riveraine (Kiffney et al., 2003) contribuera également à l’eutrophisation et à l’hypoxie.

La largeur des réserves riveraines nécessaires pour protéger les caractéristiques clés de l’habitat du naseux de Nooksack n’a pas été quantifiée. R. cataractae est certainement moins dépendant des habitats d’eau profonde que ne le sont les salmonidés, ce qui donne à penser que ses besoins en matière de gros débris ligneux sont quelque peu inférieurs. Il préfère également les invertébrés benthiques à ceux qui se laisser dériver (Scott et Crossman, 1973), ce qui semble indiquer qu’ils dépendent moins des insectes d’origine terrestre. R. cataractae semble tolérer des températures de l’eau légèrement plus élevées que les salmonidés (Wehrly et al., 2003), ce qui semble indiquer qu’il a moins besoin d’ombre, mais ce ne sera peut-être plus le cas dans l’éventualité d’un réchauffement climatique. Cependant, le naseux de Nooksack est vraisemblablement autant sinon plus vulnérable que les salmonidés à la dégradation de l’habitat causée par l’envasement, la perte d’espace pour les variations naturelles du chenal de même que la prolifération invasive de végétaux dans les rapides alimentée par la charge en éléments nutritifs et par la perte de zones riveraines. Les insectivores benthiques et les spécialistes fluviaux, comme le naseux de Nooksack, figurent parmi les espèces de poissons les plus vulnérables à la perte de zones riveraines boisées (Stauffer et al., 2000), probablement en raison des répercussions de l’envasement et des altérations occasionnées dans la structure de la communauté des macroinvertébrés (Allan, 2004; Kiffney et al., 2003). Dans l’ensemble, on a peu de raisons de croire que le naseux de Nooksack ait besoin de zones tampons plus étroites que celles des salmonidés.

Le ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique et le Ministère des Pêches et Océans Canada (MPO) ont élaboré et mis en œuvre une méthode pour déterminer les largeurs des réserves riveraines nécessaires pour protéger l’habitat du poisson dans les cours d’eau qu’ils jugent minimalement suffisants pour le maintien de la fonction riveraine dans la protection de l’habitat du poisson. Le Riparian Area Regulation (RAR) a été élaboré en vertu de la Fish Protection Act pour protéger les salmonidés, les poissons gibiers et les poissons d’importance régionale des répercussions de l’aménagement du territoire. En l’absence de données définitives appuyant l’inscription de l’espèce sur la liste de la Loi sur les espèces en péril (LEP), il semble raisonnable d’appliquer cette norme dans la détermination de l’habitat essentiel puisqu’elle propose un repère et une méthode standard sur lesquels les organismes fédéraux et provinciaux responsables de la gestion des espèces en péril se sont déjà entendus, et elle forme la base de la méthode employée (voir ci-après). Le calcul de la largeur des bandes tampons riveraines suffisante à la protection de l’habitat du poisson est une discipline en soi, et il n’est pas utile et il ne relève pas du mandat de l’Équipe de rétablissement d’élaborer une méthode d’évaluation indépendante et un cadre de réglementation à cet égard.

Finalement, il convient de noter que le transport unidirectionnel de sédiment dans les eaux vives signifie que les bandes de réserve riveraine situées en amont des tronçons constituant l’habitat essentiel jouent un rôle important dans la limitation de l’envasement et d’autres répercussions dans l’habitat essentiel. Pour cette raison, les programmes d’intendance doivent favoriser l’établissement de bandes de réserves riveraines continues constituées de végétation indigène dans l’ensemble du bassin hydrographique et non uniquement le long des tronçons constituant l’habitat essentiel.

Tableau 4 : Tronçons inclus dans l’habitat essentiel du naseux de Nooksack qui contenait moins de 10 % de rapides par longueur à la date du relevé (1999)
Bassin Tronçon Longueur Longueur des rapides Zone de rapides % de rapides par longueur Présence du naseux État
Bertrand BTD5
652
40
112
6,1
Oui
Canalisé et dragué
Bertrand BTD7
449
29
58
6,5
Oui
Partiellement clos par des barrages de castor
Bertrand BTD8
1139
44
176
3,9
Oui
Partiellement clos par des barrages de castor
Bertrand BTD9
1104
57
200
5,2
Oui
Canalisé
Bertrand BTD18
637
35
88
5,5
Oui
Canalisé
Fishtrap FTP1
1984
170
459
8,6
Non
Dragué en 1990-1991
Fishtrap FTP2
1239
72
144
5,8
Oui
Dragué en 1990-1991
Fishtrap FTP3
962
15
33
1,6
Non
Dragué en 1990-1991
Fishtrap FTP6
926
66
198
7,1
Non
Dragué en 1990-1991
Fishtrap FTP12
476
32
19
6,7
Non
Canalisé
Pepin PEP1
263
5
13
1,9
Oui
Canalisé et dragué

3.4 Activités qui pourraient vraisemblablement se traduire par la destruction de l’habitat essentiel

De nombreuses menaces auxquelles fait face le naseux de Nooksack sont reliées à l’habitat et cet enjeu revêt une importance particulière. Les menaces aux caractéristiques potentielles de l’habitat essentiel pour le naseux de Nooksack sont identifiées et on renvoie le lecteur à la partie des Menaces pour un examen plus approfondi de ce qu’on entend par menaces, qui sont identifiées ci-après. Il est important de relever qu’il existe de nombreuses lacunes dans notre compréhension des caractéristiques potentielles de l’habitat essentiel et de leurs menaces et que la question fera l’objet de recherches dans le cadre d’un ou de plusieurs plans d’action.

Activités qui pourraient vraisemblablement se traduire par la destruction de l’habitat essentiel
Activité Description Ruisseau Bertrand Ruisseau Pepin Ruisseau Fishtrap Rivière Brunette
Retrait excessif d’eau L’extraction d’eau (de surface ou souterraine) pendant les périodes de sécheresse réduit le flux, ce qui peut provoquer l’hypoxie et assécher les rapides indispensables au frai. inquiétude importante inquiétude faible inquiétude moyenne inconnu
Dépôt excessif de sédiment Le dépôt de sédiment dans le substrat du frai et les entraves au flux de l’oxygène vers les œufs et les larves durant l’incubation. inquiétude faible inquiétude importante inquiétude moyenne inconnu
Projets de drainage Les travaux de dragage, de construction de digues et de canaux causent directement le dépôt de sédiments dans les rapides et réduisent le débit de base. inquiétude moyenne inquiétude faible inquiétude importante inconnu
Formation d’étangs La formation d’étangs par l’homme ou les castors éliminent l’habitat des rapides. inquiétude faible inquiétude importante inquiétude moyenne inconnu
Drainage des eaux de pluie urbaines Les systèmes de drainage des eaux de pluie qui s’écoulent directement dans les criques constituent des sources majeures de contamination toxique et de sédiments. Ils réduisent également le flux de base en nuisant à l’infiltration de l’eau vers les réservoirs souterrains. inquiétude importante Pas d’inquiétude inquiétude importante inquiétude importante
Élimination de la végétation riveraine L’enlèvement de la végétation riveraine expose un cours d’eau à une érosion accrue et aux dépôts de sédiments, à l’élévation de la température de l’eau, à une réduction de la nourriture produite par la terre et une augmentation de la charge des éléments nutritifs. inquiétude moyenne inquiétude faible inquiétude importante inconnu
Accès du bétail aux criques Le bétail cause des dommages à l’habitat en écrasant ou en causant l’érosion qui bouche les rapides avec des sédiments. Et donne également accès à la charge d’éléments nutritifs. inquiétude faible inquiétude faible inquiétude faible inconnu

3.5 Échéancier des études pour le repérage de l’habitat essentiel

Nous disposons de l’information pour nous aider à définir l’habitat essentiel du naseux de Nooksack partout dans son aire de répartition actuellement connue. Des sondages additionnels sont nécessaires pour identifier d’autres populations potentielles et définir les caractéristiques de leur habitat essentiel, comme nous le résumons ci-après.

Échéancier des études pour le repérage de l’habitat essentiel
Étude Description Échéancier Statut
Identification de la population On suppose que les rivières Coquitlam et Alouette abritent des naseux de Nooksack si on se fie à une étude morphométrique et génétique préliminaire de leur populations R. cataractae (J.D. McPhail, UBC, données non publiées). Des échantillons additionnels sont nécessaires pour confirmer l’information. 2005-2006 En cours
Relevés dans l’habitat essentiel L’habitat de la rivière Brunetten’a pas été étudié puisque sa population n’a pas été connue avant 2004. Des relevés seront également nécessaires si la présence du naseux de Nooksack s’avère réelle aux rivières Coquitlam Alouette. 2006-2007 Planifié

3.6 Lacunes des connaissances de la biologie du naseux de Nooksack

Des études additionnelles devraient être effectuées pour traiter des besoins en données suivantes reliées aux menaces spécifiques au naseux de Nooksack. Cette information contribuera à protéger le naseux de Nooksack et son habitat essentiel.

Lacunes des connaissances de la biologie du naseux de Nooksack
Étude Description Échéancier Statut
Impacts sur la disparition des rapides Le sort des naseux dans les tronçons qui s’assèchent à la fin de l’été est incertain. Un échantillon prélevé pendant cette période permettra de déterminer si l’espèce quitte son aire de répartition, s’enfouit dans le substrat ou meurt. 2004-2005 En cours
Impact des dépôts de sédiments sur les rapides Il est incertain dans quelle mesure le dépôt de sédiments dans les rapides touche la capacité de la population du naseux de se maintenir en santé; il faut pouvoir le quantifier. 2007-2008 Doit être identifié

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