Phlox de l'Ouest (Phlox speciosa): évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 10

Protection actuelle ou autres désignations

Aucune disposition juridique ne protège explicitement le Phlox speciosa dans aucune partie de son aire de répartition. L’espèce n’est pas visée par la US Endangered Species Act, la Liste rouge de l’UICN ni la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et n’est pas en voie de l’être. Elle ne fait l’objet d’aucune convention internationale.

Le statut mondial de Phlox speciosa est G5TNR, ce qui signifie que l’espèce est non menacée de façon évidente; la sous-espèce occidentalis n’a pas été classée (NatureServe, 2004). La cote G5 est attribuée aux espèces qui sont communes, répandues et abondantes, comptant généralement beaucoup plus de 100 sites et plus de 10 000 individus.

Le Phlox speciosa n’est pas classé au niveau national (cote N) au Canada ni aux États-Unis (NatureServe, 2004).

Aux États-Unis, dans les six États où le Phlox speciosa [ssp. occidentalis] est présent, la cote infranationale SNR (non classé) lui est attribuée.

Au Canada, le Phlox speciosa est inscrit sur la liste rouge de la Colombie-Britannique. Cette liste comprend toutes les espèces ou sous-espèces indigènes que l’on croit disparues, en voie de disparition ou menacées à l’échelle de la province. NatureServe a attribué au Phlox speciosa la cote S1 à l’échelle de la Colombie-Britannique, ce qui signifie que l’espèce est fortement menacée à cause de son extrême rareté ou parce qu’un ou plusieurs facteurs la rendent particulièrement sujette à disparaître. Les taxons désignés fortement menacés comptent généralement cinq sites ou moins ou un très petit nombre d’individus (moins de 1 000; BC CDC, 2002). D’après les données recueillies sur le terrain dans le cadre de la présente étude, la cote du Phlox speciosa devrait être révisée.

Une partie de la population du lac White se trouve sur des terres fédérales appartenant au Conseil national de recherches et administrées par le Nature Trust, conjointement avec le South Okanagan Similkameen Conservation Program, à titre de « ranch de biodiversité ».

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