Gravelier (Erimystax x-punctatus) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 3
Information sur l’espèce
Nom et classification
Nom commun
Description morphologique
Le gravelier est un méné au corps élancé et arrondi (figure 1) dont la longueur moyenne est de 76 mm LT (longueur totale) et la longueur maximale est d’environ 100 mm LT (voir Scott et Crossman [1998] pour une description détaillée). Il est vert olive sur le dos, argenté sur les flancs et blanc sur le ventre. Le dos et les flancs du gravelier, dont les écailles sont aléatoirement bordées de noir, présentent des marques caractéristiques en forme de X, de W et de Y. Cette bordure est parfois absente chez les adultes de grande taille. Elle était habituellement peu évidente chez les spécimens de l’Ontario (Scott et Crossman, 1998). Une petite tache noire proéminente se trouve à la base de la nageoire caudale. Le museau est arrondi et long et surplombe la bouche, dont chaque commissure porte un barbillon petit, mais évident.
Description génétique
Deux populations géographiquement distinctes sont reconnues comme sous-espèces (Gilbert, 1980). La sous-espèce nominale (E. x. x-punctatus) vit à l’ouest du fleuve Mississippi, alors que l’E. x-p. trautmani vit à l’est (Gilbert, 1980). Hubbs et Crowe (1956) ont classé les populations canadiennes de graveliers dans la sous-espèce E. x. trautmani, qui se distingue morphologiquement de la sous-espèce E. x. x-punctatus. Simons (2004) a confirmé la validation génétique en vue de la désignation des sous-espèces d’après le gène du cytochrome b.
Unités désignables
Tous les spécimens canadiens ont été trouvés dans la zone biogéographique des Grands Lacs et du Haut-Saint-Laurent, selon la classification de la zone biogéographique d’eau douce adoptée par le COSEPAC. Aucune donnée ne justifie d’identifier les unités désignables à un niveau inférieur à l’espèce.
Admissibilité
Le gravelier est une espèce reconnue (Nelson et al., 2004). On le considérait autrefois comme indigène au Canada, mais il est absent des eaux canadiennes depuis 1958.
Bien que l’espèce ait une aire de répartition fragmentée aux États-Unis et qu’elle soit en péril dans de nombreuses localités, il y a un manque surprenant de données récentes sur son habitat et son écologie.
Les tentatives pour obtenir des connaissances traditionnelles autochtones (CTA) sur l’espèce n’ont produit aucune nouvelle donnée.
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