Salamandre de Cœur d’Alène (Plethodon idahoensis) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 11

Résumé technique

Plethodon idahoensis

Salamandre de Cœur d’Alène – Cœur d’Alene salamander

Répartition au Canada :

Colombie-Britannique

Information sur la répartition

Superficie de la zone d’occurrence (km²) au Canada

  • Calculée à l’aide d’un polygone convexe minimal qui englobe tous les sites enregistrés : 17 000 km²
  • Calculée en excluant de grandes étendues de l’habitat convenable : 2 000 km²

Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue) :

Stable

Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occurrence (ordre de grandeur > 1)?

Non

Superficie de la zone d’occupation (km²)

  • Calculée à l’aide d’une grille de 2 km x 2 km, sans les zones tampons : 100 km²
  • Calculée d’après les sites d’occurrence connus, comprenant une zone tampon de 1 km : 336 km²

Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue) :

Stable

Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occupation (ordre de grandeur > 1)?

Non

Nombre d’emplacements actuels connus ou inférés

L’existance de l’étendue de l’aire de répartition est connue depuis quelques années. 56

Préciser la tendance du nombre d’emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue) :

Stable

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’emplacements (ordre de grandeur > 1)?

Non

Tendances en matière d’habitat : préciser la tendance de l’aire, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue):

Déclin

Information sur la population

Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.

La première reproduction a lieu vers l’âge de 3 ans et demi à 4 ans et demi. 5 ans

Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles)

Calcul fondé sur un total de 919 individus observés, dont environ 37 % étaient des juvéniles et en estimant une détectabilité de 21 % (Burton et Likens, 1975) : Environ 2 776 adultes parmi les aires ayant fait l’objet d’un relevé. Probablement > 10 000 au total.

Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue :

Inconnue

S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte).

Inconnu

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ordre de grandeur > 1)?

Non

La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations, relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de 1 individu/année)?

Non

Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue):

Stable

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?

Non

Énumérer les populations et donner le nombre d’individus matures dans chacune :

Aucune donnée

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)

Parmi les menaces, mentionnons la déviation d’un cours d’eau, la sédimentation des interstices, l’élimination de l’étage dominant de la végétation, les projets hydroélectriques de petite envergure et les modifications hydrologiques par suite de l’exploitation forestière. Une menace imminente qui pèse sur plus de 20 sites d’occurrence est l’élargissement et l’entretien des routes qui entraînent des effets sur les ruisseaux transversaux. Les activités sylvicoles, comme le brûlage et l’épandage d’herbicide, qui sont exercées jusqu’en bordure des ruisseaux sans poissons qui soutiennent l’espèce dont l’endommagement de son habitat présente une menace. Les exploitations hydroélectriques de petite envergure font dévier et canalisent les ruisseaux, détruisant ainsi l’habitat. D’autres menaces peuvent comprendre l’isolement accru de parcelles d’habitat et la construction de routes et de sentiers. Les changements climatiques, qui forcent les salamandres à monter en altitude, peuvent également représenter une menace à long terme pour l’espèce dont les capacités à se disperser sont limitées.

Effet d’une immigration de source externe

L’espèce existe-t-elle ailleurs (au Canada ou à l’extérieur)?

États-Unis : S2 dans les États du Montana et de l’Idaho

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Bien que, aux États-Unis, le site le plus près de la frontière canadienne, les salamandes du genre Plethodonse dispersent très peu : Une immigration est inconnue et il est peu probable qu’elle soit importante

Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?

Oui

Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Oui

La possibilité d’une immigration de populations externes existe-t-elle?

Très peu probable

Analyse quantitative

s.o.

Statut existant

COSEPAC: espèce préoccupante (novembre 2007) [G4, S3, liste bleu (Colombie-Britannique) S2 (Idaho et Montana)]

Statut et justification de la désignation

Statut : Espèce préoccupante

Critère : Sans objet

Justification de la désignation: L’espèce a une aire de répartition restreinte dans le sud-est de la Colombie-Britannique et une zone d’occupation limitée. L’espèce est grandement dépendante des affleurements rocheux humides, ombragés et faillés, qui sont dispersés dans le paysage par ailleurs sec des montagnes du sud de la chaîne Columbia. Le climat de cette région, lequel est caractérisé par des températures et une humidité extrêmes, exacerbe la nature isolée des populations. Les besoins de l’espèce en matière d’habitat très spécialisé et son cycle biologique accroissent sa vulnérabilité aux perturbations et à la fragmentation de son habitat. La construction de routes et l’aménagement hydroélectrique à petite échelle sont des menaces potentielles

Applicabilité des critères

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