Renard véloce (Vulpes velox) évaluation et rapport de situation du COSEPAC 2009 : chapitre 8


Menaces et facteurs limitatifs

La prédation par les coyotes et les aigles royaux (Aquila chrysaetos) est le principal facteur naturel de mortalité du renard véloce au Canada. La perte, la dégradation et la perturbation de l’habitat attribuables aux activités de différents secteurs en développement ainsi que les maladies représentent des préoccupations croissantes. La compétition de l’espèce avec les coyotes et les renards roux constitue également un facteur limitatif potentiel. Les autres menaces pour le renard véloce au Canada comprennent l’empoisonnement, les collisions avec des véhicules et le piégeage.

Prédation

Les coyotes sont les principaux responsables de la mortalité des renards véloces (Covell, 1992; Carbyn et al., 1994; Sovada et al., 1998; Kitchen et al., 1999; Olson et Lindzey, 2002; Andersen et al., 2003; Ausband et Foresman, 2007). De 1983 à 1992, Carbyn et al. (1994) ont examiné 89 carcasses de renards véloces provenant de l’Alberta et de la Saskatchewan. On suppose que 38 % de ces individus ont été tués par des coyotes, que 8 % ont probablement été tués par des oiseaux de proie (dont des aigles royaux dans 71 % des cas), et que 7 % d’entre eux ont été chassés par des blaireaux d’Amérique. Moehrenschlager et al. (2007b) ont observé que 31 % des renards véloces portant un collier émetteur avaient été tués par des coyotes et que 33 % avaient été tués par des aigles royaux (n = 39). Ils ont également comparé la prédation intraguilde (c.-à-d., la chasse et l’alimentation entre espèces éventuellement compétitrices) chez les renards véloces (y compris dans l’État du Montana) et chez les renards nains du Mexique. Le rapport de la superficie des domaines vitaux coyotes:renards était environ quatre fois plus élevé au Canada qu’au Mexique. Les différences entre les rapports de la superficie des domaines vitaux et la disponibilité des trous pour se réfugier ont été attribuées aux différences de diversité et d’abondance des proies. Moehrenschlager et al. (2007b) indiquent que cette tendance pourrait donner lieu à un taux plus élevé d’affrontements avec des renards véloces et, par conséquent, à une augmentation de leur taux de mortalité. Ils ont conclu que les renards véloces du Canada étaient deux fois plus vulnérables à la prédation dans leur aire de répartition déterminée par la méthode des noyaux fixes (51 à 99 %) que dans leur aire de répartition principale (50 %). Au Texas, on a observé une augmentation du taux de survie et du recrutement de l’espèce à la suite de la mise en place de mesures de lutte contre les coyotes, mais on ignore la durée de cet effet (Kamler et al., 2003b). L’important déclin des populations de coyotes près de la frontière entre l’Alberta, la Saskatchewan et le Montana a entraîné une diminution de la prédation et/ou de la compétition. Toutefois, la prédation par les aigles royaux a fait en sorte que le taux de survie des renard véloces est demeuré faible (Moehrenschlager et al., 2007b). La prédation par les coyotes a nui à la réintroduction du renard véloce au Canada (Scott-Brown et al., 1987; Carbyn et al., 1994).

Modification et perturbation de l’habitat

L’importance des activités pétrolières et gazières dans l’aire de répartition canadienne du renard véloce a augmenté de façon marquée depuis 1993 (Moehrenschlager et Moehrenschlager, 2006). L’utilisation des terriers par le renard véloce et le taux de survie de ce dernier n’ont pas été perturbés par les activités de développement tant que les terriers n’étaient pas détruits (Moehrenschlager, 2000), mais on a observé des répercussions négatives sur la reproduction pendant la construction de pipelines. Les couples de renards véloces observés le long d’un couloir d’oléoduc (n = 2) n’ont pas donné de descendance, contrairement aux couples observés dans la zone témoin (n = 8). Au cours de l’année suivant l’achèvement de la construction de l’oléoduc, les dix couples ont donné naissance à des petits (Moehrenschlager, 2000). L’examen des données de piégeage donne à penser que la fragmentation de l’habitat nuit à l’abondance du renard véloce (Moehrenschlager, données inédites).

Les problèmes liés à l’habitat sont à la source de nombreux facteurs de mortalité du renard véloce présentés dans cette section. Par exemple, la conversion de l’habitat en terres agricoles (de culture et/ou d’élevage) a entraîné des effets indirects sur les populations de l’espèce. La disparition des loups, en partie attribuable à l’agriculture dans les Prairies, a donné lieu à une expansion de l’aire de répartition des coyotes et à un accroissement de leur effectif (Sargeant et al., 1993), causant une augmentation de la prédation et de la compétition avec les renards véloces. Avec l’augmentation du nombre de pâturages, on a vu augmenter proportionnellement la persécution des blaireaux d’Amérique par les humains. Cette activité humaine a probablement fait en sorte de réduire le taux de prédation du renard véloce par les blaireaux d’Amérique, mais elle a également entraîné un déclin du nombre de trous permettant au renard véloce de se cacher.

Les changements climatiques pourraient nuire aux populations du renard véloce en modifiant l’emplacement des milieux propices à l’espèce. Les effets indirects des changements climatiques seront fonction de conditions qui influent sur la disponibilité des proies (Carbyn, 1998).

Maladies

À ce jour, aucune éclosion de maladie n’a été observée au sein des populations de renards véloces (Moehrenschlager et Sovada, 2004). Néanmoins, l’exposition à des pathogènes pourrait nuire au rétablissement de l’espèce, en particulier dans les populations de petite taille (Miller et al., 2000). L’incidence de maladies est bien documentée chez d’autres espèces de canidés en péril, et des virus tels que le parvovirus canin (PVC), le virus de la maladie de Carré et le virus de la rage, pour n’en nommer que quelques-uns, ont soudainement et rapidement décimé les petites populations de loups d’Abyssinie (Canis simensis), de renards gris insulaires (Urocyon littoralis) et de lycaons (Lycaon pictus) au cours des dernières décennies (Laurenson et al., 1998; Woodroffe et Ginsberg, 1999; Timm et al., 2000).

La réintroduction du renard véloce au Canada a d’abord été planifiée à deux sites distincts, surtout pour éviter l’éclosion de maladies. Ironiquement, le succès de la réintroduction du point de vue démographique et génétique, qui découle de la connexion efficace des deux populations, a accru la menace d’éclosion de maladies en créant une unité épidémiologique unique. En effet, la menace éventuelle a été bien illustrée dans une étude séroépidémiologique limitée réalisée en 2001 sur 21 renards véloces du Canada (A. Moehrenschlager, 2009). Plus de la moitié des individus étaient porteurs d’anticorps du virus de la maladie de Carré et présentaient des titres élevés indicateurs d’une infection. Les 21 individus étaient porteurs d’anticorps du PVC, et 15 d’entre eux montraient des signes évidents d’infection. Le fait que l’aire de répartition de l’espèce soit partagée avec plusieurs autres espèces carnivores domestiques et sauvages accroît les risques de transmission de maladies entre les renards véloces et un nombre inconnu d’espèces sympatriques (Pybus et Williams, 2003). On sait que les chiens domestiques, en particulier, représentent une menace importante en tant que réservoirs éventuels de maladies infectieuses, surtout pour les canidés sauvages (Aguirre, 2009). Bien que les renards véloces ne soient pas connus en tant que réservoirs de la rage au cœur de leur aire de répartition (Miller et al., 2000), le virus est enzootique chez les moufettes des Prairies (Rosatte, 1998) et ses effets dévastateurs sur les loups d’Abyssinie et les lycaons sont bien documentés (Laurenson et al., 1998).

La peste sylvatique est une maladie transmise par les puces qui est causée par la bactérie Yersinia pestis (Olsen, 1981). Elle provoque une épizootie pouvant entraîner un taux de mortalité de 90 à 100 % dans les colonies de chiens de prairie (Cully et Williams, 2001; Gasper et Watson, 2001). Les canidés sont infectés en se faisant piquer par des puces ou en se nourrissant de rongeurs infectés (Thomas et al., 1989). La peste sylvatique est endémique (Humphreys et Campbell, 1947; Leighton et al., 2001) aux régions qui coïncident avec l’aire de répartition du renard véloce. La prévalence des anticorps chez les renards véloces examinés était de 100 % dans le nord-ouest du Texas (n = 12; McGee et al., 2006b), de 24 % dans le nord-est du Colorado (n = 61; Salkeld et al., 2007), de 51 % dans le sud-est du Colorado (Gese et al., 2004) et de 6 % au Nouveau-Mexique (n = 16; Harrison, 2003).

Empoisonnement

Depuis longtemps, l’empoisonnement utilisé comme moyen de lutter contre les prédateurs entraîne de graves répercussions sur les populations de renards véloces, et a probablement contribué à leur déclin au début du 20e siècle (Scott-Brown et al., 1987). Aujourd’hui, l’empoisonnement des renards véloces est illégal au Canada et représente par conséquent une menace directe moindre. En 1972, l’utilisation de substances chimiques comme moyen de lutter contre les espèces prédatrices a été interdite sur les terres domaniales des États-Unis, ce qui a favorisé le rétablissement du renard véloce (Pruss et al., 2008). Les renards véloces se nourrissent volontiers d’appâts empoisonnés destinés aux loups, aux coyotes, aux moufettes rayées (Mephitis mephitis) et aux spermophiles de Richardson (Spermophilus richardsonii) (Pruss et al., 2008). Bien qu’ils soient protégés par la loi, il arrive encore que des renards véloces soient empoisonnés. Sur les 39 carcasses examinées dans le cadre d’une étude canadienne (y compris des carcasses provenant du Montana), deux individus sont morts empoisonnés (Moehrenschlager et al., 2007b).

Même lorsque les renards véloces ne sont pas visés, les risques potentiels de mortalité au contact d’appâts empoisonnés destinés aux coyotes ou par un empoisonnement indirect dû à l’ingestion de rongeurs empoisonnés sont évidents. La mesure dans laquelle cela peut se produire est inconnue, mais il est raisonnable de croire que les nombreux poisons utilisés, légalement ou non, représentent un facteur de risque pour le renard véloce. Par exemple, de nombreux éleveurs de moutons considèrent le coyote comme un prédateur gênant, et l’utilisation du composé 1080 (fluoroacétate de sodium) est permise en Alberta et en Saskatchewan pour limiter sa présence, même si les lois qui limitent l’utilisation de cette substance sont aujourd’hui beaucoup plus strictes que dans le passé. La strychnine est également employée pour lutter contre les coyotes en Alberta et en Saskatchewan. En Alberta, cette substance est vendue sous forme de comprimés (50 % de strychnine) et ne peut être utilisée que par du personnel provincial ou municipal autorisé et formé (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire [ARLA], 2005). Les comprimés sont mélangés avec l’appât, et le tout est légèrement recouvert de neige ou de poussière. Par mesure de précaution, l’étiquette précise qu’il est interdit de se servir du produit si des espèces en péril fréquentent la zone visée (ARLA, 2005). La strychnine est utilisée en Alberta et en Saskatchewan pour lutter contre les moufettes rayées, principaux vecteurs de la rage au Canada (Fehlner-Gardner et al., 2008), et les spermophiles. En 2007, des mesures temporaires d’urgence pour lutter contre les spermophiles de Richardson (Spermophilus richardsonii) ont été mises en œuvre en Saskatchewan. Il est à noter que les producteurs peuvent se procurer un concentré liquide de strychnine à 2 %, ce qui accroît les risques que le produit ne soit pas utilisé conformément aux indications figurant sur l’étiquette et qu’il soit stocké. En juillet 2009, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire a commencé à permettre aux opérateurs à la lutte antiparasitaire, aux producteurs agricoles et au personnel autorisé des programmes de lutte antiparasitaire agréés par le gouvernement d’utiliser des grains contenant de la strychnine dans les zones rurales où la densité de spermophiles de Richardson est élevée (ARLA, 2008). En Alberta, l’utilisation de strychnine à 2 % aux mêmes fins a été rétablie en 2009. Mis à part l’interdiction d’utiliser la substance là où des espèces en péril se trouvent, l’étiquetage du produit est le seul élément qui permet de protéger le renard véloce de l’empoisonnement.

Le phosphure de zinc est utilisé comme rodenticide en Alberta et en Saskatchewan. On se le procure sous forme solide, granulaire ou comprimée. La lutte contre les spermophiles exige que l’appât soit installé sur la partie la plus élevée du tertre, à 15 ou 20 cm de l’entrée du terrier (ARLA, 2006a). Cela rend l’appât accessible aux renards véloces. Le cyanure de sodium est aussi employé pour lutter contre les rongeurs dans les zones agricoles de prairies. En Alberta, pour empêcher que les renards véloces ne s’empoisonnent accidentellement, les étiquettes sur les contenants de cyanure de sodium doivent maintenant indiquer une adresse Web donnant accès à une carte de l’aire de répartition du renard véloce et comporter un avis précisant que les utilisateurs doivent obtenir l’autorisation du bureau de l’Alberta Fish and Wildlife de Medicine Hat pour utiliser le produit (ARLA, 2006b).

Lors d’invasions de criquets, les propriétaires de terres appliquent souvent une plus grande quantité d’insecticides. Pendant de telles invasions, les renards véloces consomment une plus grande quantité de criquets (Kilgore, 1969; Egoscue, 1979), ce qui pourrait accroître les risques qu’ils s’empoisonnent. Sovada et al. (1998) ont par exemple observé que 22 % (n = 18) des renards véloces morts portant un collier émetteur au Kansas avaient été empoisonnés par un insecticide.

Collisions avec des véhicules

Les terriers de renards véloces sont souvent situés près des routes (Hillman et Sharps, 1978; Hines et Case, 1991; Carbyn, 1998; Pruss, 1999), ce qui rend l’espèce vulnérable aux collisions avec des véhicules. Les collisions mortelles constituent un important facteur de mortalité chez l’espèce, surtout chez les juvéniles (Pruss, 1994; Sovada et al., 1998; Herrero, 2003; Kamler et al., 2003a; Ausband et Foresman, 2007). Les petits sont particulièrement vulnérables lorsque les terriers se trouvent près des routes (Carbyn, 1998). Parmi les 89 carcasses examinées entre 1983 et 1992, il est probable que 5 renards véloces du Canada ont été tués lors de collisions avec des véhicules (Carbyn et al., 1994). Au cours de la dernière année ou plus, on a confirmé que la mort d’au moins 5 renards véloces est attribuable à des collisions dans le sud-est de l’Alberta (J. Nicholson, comm. pers., 2009). L’autopsie de 39 renards véloces de la population frontalière a permis de confirmer que 3 d’entre eux étaient morts frappés par un véhicule (Moehrenschlager et al., 2007b). Dans le Montana, les collisions avec des véhicules ont causé 15 % (n = 33) des mortalités chez des renards portant un collier émetteur (Ausband et Foresman, 2007).

L’expansion récente de l’industrie pétrolière et gazière dans les Prairies entraîne la construction de routes, ce qui accroît les risques de collisions (Pruss et al., 2008). Un projet proposant d’ouvrir la frontière canado–américaine de Wild Horse jour et nuit et d’allonger la route 41 dans le sud-est de l’Alberta (figure 6) comme voie de transport nord-sud est actuellement à l’étude. La mise en œuvre de ce projet entraînerait certainement une augmentation importante du volume de la circulation, et des véhicules lourds rouleraient jour et nuit dans les zones où la densité des renards véloces est la plus forte en Alberta (Hildebrand, 2008).

Compétition interspécifique

La compétition interspécifique, en particulier avec les autres espèces de canidés pourrait limiter la croissance des populations de renards véloces, surtout lorsque cette compétition est liée à la modification des milieux propices. L’intensité des interactions de compétition dépend probablement de l’abondance des proies (Creel et al., 2001). Le fait que les coyotes mangent rarement les renards véloces après les avoir tués prouve que ces deux espèces compétitionnent par interférence (Sovada et al., 1998; Kitchen et al., 1999; Matlack et al., 2000; Kamler et al., 2003b). La disparition des loups (Canis lupus) dans les Prairies a entraîné une expansion de l’aire de répartition des coyotes (Riley et al., 2004), augmentant par conséquent les risques de répercussions négatives sur les populations de renards véloces.

Récemment, l’aire de répartition du renard roux s’est également étendue dans les Prairies, en partie en raison de la fragmentation de son habitat et de la croissance de l’empreinte humaine (Kamler et Ballard, 2002). Ce compétiteur relativement nouveau du renard véloce pourrait s’avérer encore plus important que le coyote, car : 1) les coyotes évitent habituellement les zones rurales où les activités humaines sont importantes (Roy et Dorrance, 1985; Pruss, 2002), alors que les renards roux, comme les renards véloces, n’ont pas peur des humains (Nowak, 1999); 2) les modifications d’origine humaine dans les prairies indigènes, notamment l’urbanisation et la fragmentation de l’habitat (surtout attribuable aux activités pétrolières et gazières) ont favorisé l’empiètement de l’aire de répartition du renard roux sur celle du renard véloce (Kamler et Ballard, 2002); 3) bien qu’il existe un chevauchement considérable de l’alimentation des renards véloces et des coyotes (Kitchen et al., 1999; Kamler et al., 2007b), ce chevauchement est encore plus important entre les espèces de renards sympatriques (Moehrenschlager et Sovada, 2004); 4) la densité des renards roux a tendance à être plus forte que celle des coyotes (Knowlton, 1972; Baker et Harris, 2004), ce qui accroît la probabilité d’affrontements pour les renards véloces. Les interactions entre les coyotes et les renards roux pourraient modifier l’intensité des interactions de compétition entre les renards roux et les renards véloces (Carbyn, 1998; Allardyce et Sovada, 2003; Cypher et al., 2003). Dans le sud du Colorado, le déclin de la population de coyotes a fait augmenter temporairement le taux de survie des renards véloces juvéniles et adultes, mais les effets sur les adultes dépendaient largement du moment de la mise en place des mesures de lutte contre les coyotes (Karki et al., 2007). Robinson (1961) et Linhart et Robinson (1972) n’ont observé aucune augmentation de l’effectif des renards véloces à la suite de la mise en place de mesures de lutte contre les coyotes.

Piégeage

Aujourd’hui, le renard véloce est désigné espèce « en voie de disparition » au Canada, ce qui le protège juridiquement du piégeage, mais on sait que des animaux sont parfois blessés ou tués par accident lorsqu’ils se prennent dans des pièges ou dans des collets visant d’autres espèces (Moehrenschlager, 2000). À une certaine époque, les renards véloces étaient importants dans le commerce des fourrures en Amérique du Nord, et 117 025 fourrures ont été vendues de 1853 à 1877 (Herrero et al., 1986). Toutefois, le piégeage de l’espèce a chuté considérablement en raison du déclin des populations et du prix peu élevé des fourrures (3 à 10 $US [Stephens et Anderson, 2005]).

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