Chêne de Shumard (Quercus shumardii) COSEWIC update status report : chapitre 8

Facteurs limitatifs et menaces

La population canadienne de chêne de Shumard se compose en grande partie d’individus isolés poussant le long de clôtures, en plein champ ou au bord de routes, où ils risquent d’être coupés lors d’opérations de défrichage ou de débroussaillage. Les individu de grande taille poussant en milieu forestier risquent d’être coupés pour le bois. Les milieux forestiers propices au chêne de Shumard sont assez limités, puisque les comtés où on observe l’espèce ont été presque entièrement déboisés au profit de l’agriculture. Le comté d’Essex est celui où on compte le plus grand nombre de sites de chêne de Shumard; or, il n’y reste pas même 3 p. 100 de la superficie de forêt naturelle (Waldron et al., 1987).Par ailleurs, il arrive qu’on supprime des clôtures afin d’agrandir les champs et de faciliter leur culture, ce qui constitue également une perte de milieu propice à l’espèce (Waldron, 1984).

Le chêne de Shumard est un grand arbre qui ressemble étroitement aux autres chênes du même groupe, comme le chêne rouge (Quercus rubra), le chêne noir (Quercus velutina), le chêne des marais (Quercus palustris) et le chêne ellipsoïdal (Quercus ellipsoidalis), si bien qu’il risque par méprise d’être coupé comme l’une de ces espèces plus communes.

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