Résumé technique
Morone saxatilis
Population du sud du golfe du Saint-Laurent
Une population se reproduisant dans la rivière Miramichi nord-ouest
Sud du golfe du Saint-Laurent (surtout la côte est du Nouveau-Brunswick, mais aussi l'Île-du-Prince-Édouard et une partie de la côte de Nouvelle-Écosse)
Information sur la répartition
Superficie de la zone d’occurrence (km²):
(estimée d’après la population du sud du golfe du Saint-Laurent qui apparaît à la figure 2) 93 000 km²
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occurrence (ordre de grandeur > 1)?
Superficie de la zone d’occupation (km²)
(d’après l’habitat de fraye) < 100 km²
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occupation (ordre de grandeur > 1)?
Nombre d’emplacements existants (connus ou supposés).
Une seule aire de fraye, dans la rivière Miramichi nord-ouest
Préciser la tendance du nombre d’emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’emplacements (ordre de grandeur > 1)?
Tendance de l’habitat : préciser la tendance de l’aire, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue):
Information sur la population
Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.).
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles).
50 000 (1995) < 4 000 (de 1998 à 2000) 29 000 (2002)
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue.
Baisse de 1995 à 2000, remontée en 2001 et en 2002
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/ prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte).
Baisse de 93 % de 1995 à 1998 (50 000 à 3 400), puis augmentation de 853 % (3 400 à 29 000) de 1998 à 2002
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d.migration réussie de < 1 individu/année)?
Non. La population est fragmentée entre plusieurs rivières pour hiverner, mais tous les géniteurs se rassemblent sur la même aire de fraye.
Énumérer chaque population et donner le nombre d’individus matures dans chacune.
Une seule population. Voir les chiffres ci-dessus.
Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Forte exploitation : ce facteur semble en voie d'être contrôlé. Les pêches commerciale, sportive et cérémonielle (Premières nations) ont été limitées, puis fermées, lorsque l'estimation du nombre de reproducteurs sur l'aire de fraye est tombée sous un seuil préalablement fixé de 5 000 individus. Les effectifs ont commencé à s'accroître à partir de 2001. Il existe encore de la mortalité des poissons juvéniles pris accidentellement dans des engins de pêche destinés à d’autres espèces (éperlan, anguille). Enfin, le confinement des bars dans l'estuaire de plusieurs rivières où ils hivernent pourrait augmenter les risques de braconnage et l'exposition à d'autres facteurs de mortalité.
- Altérations d’habitat : risque indéterminé relié à la présence d’effluents industriels et municipaux près des habitats de fraye et d’alevinage. On ne possède cependant pas de preuves qu'il y ait eu de la mortalité due à ce facteur au cours des dernières années
Effet d’une immigration de source externe
Très peu probable. Les données de marquage–recapture indiquent très peu de contact avec les populations du sud.
L’espèce existe-t-elle ailleurs (au Canada ou à l’extérieur)?
Statut ou situation des populations de l’extérieur?
À l'ouest, la population du Saint-Laurent a disparu. Au sud, deux des trois populations de la baie de Fundy ont disparu, la troisième (Shubénacadie) existe toujours mais semble fréquenter surtout le bassin des Mines. Plus au sud, plusieurs populations américaines sont abondantes, mais ne semblent pas migrer vers le nord au-delà de la baie de Fundy.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre à l’endroit en question?
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible pour les individus immigrants à l’endroit en question?
Analyse quantitative
Situation actuelle
Classifications de NatureServe (NatureServe, 2004)
Canada : NB (S2), NS (S1), PE (S2N), QC (SX).
États-Unis (certains États) :
Connecticut (S3), Delaware (S5), Maine (S5), Maryland (S5), Massachusetts (SU), New Hampshire (S4), New Jersey (S4), New York (S4), Rhode Island (SNR), Virginie (S4)
Statut et justification de la désignation
répond aux critères d’espèce en voie de disparition, B2ac(iv), mais désignée comme espèce menacée B2ac(iv); D2, à cause du haut degré de résilience qui apparaît dans les récentes estimations de l’abondance des géniteurs.
Justification de la désignation :
Ce poisson a déjà été important sur le plan commercial et les pêcheurs à la ligne l'apprécient encore beaucoup. Il est menacé par les prises accessoires des pêches de divers poissons, comme le gaspareau et l'éperlan, ainsi que par la capture illégale durant la pêche sous la glace.
Application des critères
Critère A (population totale en déclin) : Les seuils ne sont pas atteints.
Critère B (aire de répartition peu étendue, et déclin ou fluctuation) : L’espèce répond aux critères d’espèce en voie de disparition, B2ac(iv), en ce qui concerne la zone d’occupation, le petit nombre d’emplacements et les fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures.
Critère C (petite population totale et déclin) : Les seuils ne sont pas atteints.
Critère D (très petite population ou aire de répartition restreinte) : L’espèce pourrait être désignée comme menacée (D2) parce qu’on lui connaît seulement une frayère.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune donnée n’est disponible.
Population de l’estuaire du Saint-Laurent
Québec, fleuve et estuaire du Saint-Laurent, du lac Saint-Pierre aux environs de Kamouraska.
Information sur la répartition
Superficie de la zone d’occurrence (km²)
(estimée d’après la figure 2) Autrefois < 3 000 km²
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occurrence (ordre de grandeur > 1)?
Superficie de la zone d’occupation (km²):
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occupation (ordre de grandeur > 1)?
Nombre d’emplacements existants (connus ou supposés).
Préciser la tendance du nombre d’emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’emplacements (ordre de grandeur > 1)?
Tendance de l’habitat : préciser la tendance de l’aire, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue):
Information sur la population
Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.).
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles).
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue.
Abondance très variable selon les captures commerciales de 1920 à 1965. Baisse marquée au cours des années 1950 et disparition dans les années 1960.
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/ prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de < 1 individu/année)?
Énumérer chaque population et donner le nombre d’individus matures dans chacune.
Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Forte exploitation : toutes les données et les observations sur le sujet concordent. La pêche commerciale et sportive était très intense et la réglementation n'a pas été respectée.
- Altérations d’habitat : le délestage de matériaux dragués dans une section de la voie maritime aurait contribué à rabattre les bars immatures dans une aire limitée, le long de la rive sud, où la pêche se serait alors concentrée.
Effet d’une immigration de source externe
L’espèce existe-t-elle ailleurs (au Canada ou à l’extérieur)?
Statut ou situation des populations de l’extérieur?
À l'est, une population existe dans le sud du golfe (riv. Miramichi). Au sud-est, deux des trois populations de la baie de Fundy ont disparu, la troisième (Shubénacadie) existe toujours mais semble fréquenter surtout le bassin des Mines. Plus au sud, plusieurs populations américaines sont abondantes, mais ne semblent pas migrer vers le nord au-delà de la baie de Fundy.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre à l’endroit en question?
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible pour les individus immigrants à l’endroit en question?
Analyse quantitative
Situation actuelle
Classifications de NatureServe (NatureServe, 2004)
Canada : NB (S2), NS (S1), PE (S2N), QC (SX).
États-Unis (certains États) :
Connecticut (S3), Delaware (S5), Maine (S5), Maryland (S5), Massachusetts (SU), New Hampshire (S4), New Jersey (S4), New York (S4), Rhode Island (SNR), Virginie (S4)
Statut et justification de la désignation
Justification de la désignation :
La population de l'estuaire du Saint-Laurent est disparue à cause de la pêche illégale; la dernière observation date de 1968.
Application des critères
Critère A (population totale en déclin) :Non applicable
Critère B (aire de répartition peu étendue, et déclin ou fluctuation) : Non applicable
Critère C (petite population totale et déclin) : Non applicable
Critère D (très petite population ou aire de répartition restreinte) : Non applicable
Critère E (analyse quantitative) :Non applicable
Population de la baie de Fundy
Trois populations frayant dans les rivières Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), Annapolis et Shubénacadie (Nouvelle-Écosse).
Pour la population existante : Nouvelle-Écosse, bassin des Mines et système Shubénacadie-Stewiacke. Zone d'occurrence indéterminée pour les deux populations disparues; elle était probablement limitée à l'intérieur de la baie de Fundy.
Information sur la répartition
Superficie de la zone d’occurrence (km²)
(estimée d’après la figure 2) : 29 000 km²
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Tendance actuelle inconnue : pas d'indication qu'elle décline présentement, mais a décliné au cours des dernières décennies avec la disparition de deux des trois populations. Les habitats d'eau douce et les estuaires des rivières Annapolis et Saint-Jean ont cessé d'être fréquentés par leurs populations respectives de bars. Une réduction des aires fréquentées dans la baie de Fundy pendant l'été a probablement eu lieu aussi, mais elle est impossible à évaluer.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occurrence (ordre de grandeur > 1)?
Pas d’indications de fluctuations extrêmes, à part les changements signalés ci-dessus.
Superficie de la zone d’occupation (km²)
(d’après l’habitat de fraye) < 100 km²
Préciser la tendance (en déclin, stable, en expansion, inconnue).
Deux des trois frayères ont disparu.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d’occupation (ordre de grandeur > 1)?
Pas d’indications de fluctuations extrêmes.
Nombre d’emplacements existants (connus ou supposés).
Préciser la tendance du nombre d’emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Le nombre de populations reproductrices est passé de trois à une au cours des trois dernières décennies du 20e siècle.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’emplacements (ordre de grandeur > 1)?
Tendance de l’habitat : préciser la tendance de l’aire, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue)
Les aires historiquement fréquentées pour la fraye, l'incubation et l'alevinage dans les rivières Saint-Jean et Annapolis semblent avoir été altérées, ce qui pourrait avoir causé la disparition de ces deux populations. Pas d'indication de changement dans les habitats de reproduction de la rivière Shubénacadie, ni dans les aires utilisées pour l'alimentation dans la baie de Fundy.
Information sur la population
Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.).
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles).
Effectifs totaux des trois populations, lorsqu'elles coexistaient : inconnus. Voir plus bas les effectifs de la population de la rivière Shubénacadie.
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue
Les effectifs totaux du bar rayé d'origine canadienne dans la baie de Fundy ont probablement baissé au cours du 20e siècle, puisque deux des trois populations ont disparu. Cependant les effectifs des populations disparues n'ont jamais été estimés.
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/ prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de < 1 individu/année)?
Non, pas actuellement, car il ne reste qu’une population.
Énumérer chaque population et donner le nombre d’individus matures dans chacune.
Rivière Shubénacadie : en 2002, plus de 15 000 bars de 3 ans ou +, dont plus de 7 000 bars de 4 ans ou +.
Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue).
Riv. Shubénacadie : une seule évaluation d’effectifs. Tendance encore indéterminée.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Exploitation : dans la baie de Fundy, effet indéterminé sur la population de la Shubénacadie, qui est exploitée en même temps que des bars d'origine américaine. Prises accidentelles dans des engins de pêche du Bassin des Mines.
- Altérations d’habitat : risque indéterminé relié aux activités minières (titane).
- Introduction d’espèces : Brochet maillé (Esox niger) dans le lac Grand (système de la Shubénacadie), site d'hivernage des bars; effet possible, encore indéterminé.
Effet d’une immigration de source externe
Probablement faible, selon les renseignements disponibles.
L’espèce existe-t-elle ailleurs (au Canada ou à l’extérieur)?
Statut ou situation des populations de l’extérieur?
Au nord-ouest, la population du Saint-Laurent a disparu. Au nord, une population existe dans le sud du golfe (riv. Miramichi). Sur la côte atlantique des États-Unis, l’espèce est abondante (voir ci-dessous les classifications de NatureServe).
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
Les données de marquage-recapture indiquent très peu de contacts avec la population qui se trouve au nord. Des spécimens des populations américaines s’alimentent pendant l’été dans la baie de Fundy, mais rien n’indique qu’ils frayent dans les eaux canadiennes.
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre à l’endroit en question?
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible pour les individus immigrants à l’endroit en question?
Voir observations ci-dessus.
Analyse quantitative
Situation actuelle
Classifications de NatureServe (NatureServe, 2004)
Canada : NB (S2), NS (S1), PE (S2N), QC (SX).
États-Unis (certains États) :
Connecticut (S3), Delaware (S5), Maine (S5), Maryland (S5), Massachusetts (SU), New Hampshire (S4), New Jersey (S4), New York (S4), Rhode Island (SNR), Virginie (S4)
Statut et justification de la désignation
répond aux critères d’espèce en voie de disparition, A2bc, mais désignée comme espèce menacée A2bc; D2, du fait que la population reproductrice restante ne semble pas en péril de façon imminente.
Justification de la désignation :
L'échec répété de la fraye a mené à la disparition des populations de cette espèce de la rivière Annapolis et de la rivière Saint-Jean. Ces échecs ont été causés par la diminution du débit de l'eau et par la mauvaise qualité de l'eau. Dans la population de la rivière Shubénacadie, la présence dans les aires d'hivernage d'une espèce introduite, le brochet maillé, représente peut-être une menace. Une autre menace qui pèse sur cette population est due aux prises accessoires de diverses pêches commerciales. Des individus de cette espèce se reproduisant dans des rivières aux États-Unis fréquentent aussi la baie de Fundy. Ces poissons n'ont pas été inclus dans l'évaluation.
Application des critères
Critère A (population totale en déclin) : Sur la durée des deux dernières générations, deux des trois populations reproductrices ont disparu. L’espèce pourrait être considérée comme en voie de disparition (A2bc).
Critère B (aire de répartition peu étendue, et déclin ou fluctuation) : Bien que l’espèce réponde aux critères d’espèce en voie de disparition en ce qui concerne la zone d’occupation et le petit nombre d’emplacements, on n’a pu démontrer ni un déclin continu ni des fluctuations extrêmes.
Critère C (petite population totale et déclin) : Les seuils ne sont pas atteints.
Critère D (très petite population ou aire de répartition restreinte) : L’espèce pourrait être désignée comme menacée (D2) parce qu’on lui connaît seulement une frayère.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune donnée n’est disponible.