Guide consultation sur l'inscription des narvals et deux populations de baleines boréales à la liste de la LEP

  1. Table des Matières
  2. Ajout d'une espèce ou d'une population a la liste de la LEP
  3. Renseignement au sujet de la population
  4. Nous aimerions connaître votre opinion
  5. Annexe

Narval
Narval
Baleines boréales de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe
Baleines boréales du détroit de Davis et de la baie de Baffin
baleine
Octobre 2005

Les commentaires concernant cette consultation doivent être adressés à Pêches et Océans Canada, Région du Centre et de l’Arctique

Ou par la poste à :

Région du Centre et de l’Arctique
Coordonnateur de la LEP
Institut des eaux douces
Pêches et Océans Canada
501, avenue University
Winnipeg (Manitoba)
R3T 2N6

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires du cahier, veuillez composer le 1 866 715-7272.

Pour en savoir davantage sur la Loi sur les espèces en péril, veuillez consulter le site Web du Registre public

Pour en savoir davantage sur les espèces en péril, veuillez consulter le site Web des espèces aquatiques en péril de Pêches et Océans ou le site Web des espèces en péril d’Environnement Canada

On trouvera d’autres renseignements sur les espèces en péril sur le site Web du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) :

La Loi sur les espèces en péril (LEP) a été promulguée le 5 juin 2003 par le gouvernement du Canada. La LEP établit un cadre dans lequel des mesures visant à assurer la survie des espèces sauvages et la protection de notre patrimoine naturel pourront être prises partout au Canada. Ce cadre indique comment décider quelles espèces sont prioritaires et ce qu’il faut faire pour les protéger. Il établit de quelle manière les gouvernements, les organisations et les particuliers peuvent travailler ensemble et il prévoit des sanctions pour ceux qui ne respectent pas la loi.

Deux ministres fédéraux sont responsables de l’administration de la LEP. Le ministre des Pêches et des Océans est responsable des espèces aquatiques. Le ministre de l’Environnement est responsable de toutes les autres espèces en péril, notamment celles qui se trouvent dans les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux ou dans d’autres aires du patrimoine protégées. Le ministre de l’Environnement est également responsable de l’administration de la Loi.

La Loi protège les plantes et les animaux compris dans la liste de la LEP (annexe 1). L’annexe 1 est également désignée la liste des espèces sauvages en péril et on la désignera liste de la LEP dans le reste du présent cahier de travail. Les espèces sont inscrites sur la liste de la LEP à la suite de travaux effectués par les scientifiques et les agents de conservation de l’environnement membres du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Ils fournissent des évaluations scientifiques de la situation des espèces. Le gouvernement décide ensuite quelles espèces seront ajoutées à la liste de la LEP, car une telle mesure pourrait avoir d’importantes répercussions économiques ou sociales.

Au moment où le Parlement a adopté la LEP en décembre 2002, 233 espèces étaient inscrites sur la liste de la LEP. Le COSEPAC avait déjà réévalué ces espèces comme étant « en péril » au moyen de nouveaux critères d’évaluation de renseignements à jour. Au moment de l’entrée en vigueur de la Loi en juin 2003, ces espèces figuraient sur la liste de la LEP initiale.

Depuis lors, le COSEPAC a identifié d’autres espèces en péril. Le ministre de l’Environnement songe maintenant à recommander l’ajout de ces espèces à la liste de la LEP. Dans le cadre du processus, le ministère des Pêches et des Océans mène présentement des consultations publiques sur les narvals et deux populations de baleines boréales qui vivent dans l’Arctique de l’Est. Le présent cahier de consultation a pour but d’inviter les Canadiens à nous faire savoir si on devrait ajouter ces populations à la liste de la LEP. à

La Loi sur les espèces en péril

La Loi sur les espèces en péril renforce la capacité du gouvernement du Canada de protéger les plantes et les animaux menacés d’extinction. Cette protection ne s’applique qu’aux espèces inscrites sur la liste de la LEP. L’ajout d’une espèce à la liste de la LEP requiert un processus en deux étapes. La première étape consiste à identifier une espèce en péril et la deuxième consiste à inscrire cette espèce.

Identification d’une espèce en péril

Le COSEPAC est un groupe indépendant dont le mandat est d’évaluer la situation des plantes et des animaux au Canada et d’identifier ceux en péril. Le comité se compose de biologistes, d’écologistes, de généticiens et de particuliers qui possèdent des connaissances traditionnelles autochtones et qui sont des spécialistes des espèces sauvages en péril. Les membres sont issus de divers milieux, dont le gouvernement, les universités, les organisations autochtones et les organismes non gouvernementaux.

Le COSEPAC évalue la situation biologique d’une espèce à l’aide des meilleurs renseignements disponibles sur sa situation biologique. Il examine les recherches, tient compte des connaissances traditionnelles autochtones et communautaires et applique de rigoureux critères d’évaluation. Le COSEPAC se réunit une fois par année pour évaluer la situation biologique de l’espèce. Les espèces considérées comme « en péril » par le COSEPAC sont classées dans une des catégories suivantes :

Espèce disparue – espèce sauvage qui n’existe plus.

Espèce disparue du pays– espèce sauvage qu’on ne trouve plus à l’état sauvage au Canada, mais qui existe ailleurs à l’état sauvage.

Espèce en voie de disparition– espèce sauvage qui risque, de façon imminente, de disparaître du pays ou de la planète.

Espèce menacée – espèce sauvage qui pourrait devenir une espèce en voie de disparition si rien n’est fait pour inverser les facteurs la menaçant.

Espèce préoccupante – espèce sauvage qui pourrait devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l’effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces qui pèsent sur elle.

Inscription d’une espèce en péril

Le processus d’inscription d’une espèce commence lorsque le COSEPAC envoie son évaluation au ministre de l’Environnement. Dès réception de l’évaluation, le ministre a 90 jours pour émettre un énoncé de réaction qui indique la façon dont il entend répondre à l’évaluation et, dans la mesure du possible, qui fournit des échéanciers. Le ministre fait ensuite parvenir l’évaluation de l’espèce au gouverneur en conseil (GC)[1], en lui recommandant une des lignes de conduite prescrites ci-dessous :

a) accepter l’évaluation du COSEPAC et ajouter l’espèce à la liste de la LEP;

b) ne pas ajouter l’espèce à la liste de la LEP; ou

c) renvoyer la question devant le COSEPAC en vue d’obtenir de plus amples informations ou d’effectuer un examen plus approfondi.

Le CG dispose de neuf mois après la réception de l’évaluation du COSEPAC pour déterminer s’il faut inscrire ou non l’espèce sur la liste de la LEP. Si une décision n’est pas prise dans ce délai, le ministre de l’Environnement inscrira l’espèce sur la liste de la LEP.

Que signifie l’ajout d’une espèce ou d’une population à la liste de la LEP?

Le degré de protection fournit par la LEP est fonction de la catégorie évaluée. Il est interdit de tuer un individu d’une espèce inscrite comme espèce « disparue du pays », « en voie de disparition » ou « menacée », de lui nuire, de le harceler, de le posséder, de le collectionner, de l’acheter, de le vendre ou de l’échanger. La loi interdit aussi d’endommager ou de détruire la résidence des espèces « en voie de disparition » ou « menacées » ou pour les espèces « disparues du pays » si un programme de rétablissement a recommandé leur réintroduction à l’état sauvage au Canada. Ces interdictions ne s’appliquent pas aux espèces « préoccupantes ». La LEP protège tous les oiseaux inscrits visés par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, toutes les espèces aquatiques inscrites et toutes les espèces inscrites vivant sur le territoire domanial. Il incombe aux provinces et aux territoires de faire en sorte que toutes les espèces inscrites comme espèces « en voie de disparition, « menacées » et « disparues du pays » qui se trouvent à l’extérieur du territoire domanial reçoivent une protection suffisante. Cependant, si cette protection n’est pas accordée, le gouvernement fédéral peut intervenir, en vertu des dispositions dites « filet de sécurité » de la LEP, mais seulement après avoir consulté la province ou le territoire concerné ainsi que le public.

Dans des circonstances spéciales, le ministre de l’Environnement ou le ministre des Pêches et des Océans peuvent autoriser des exceptions à la LEP. Par exemple, ils peuvent délivrer un permis qui autoriserait un scientifique qualifié de mener un projet de recherche qui profite à une espèce inscrite ou qui est requis pour accroître ses chances de survie à l’état sauvage. Des exceptions peuvent être faites seulement si toutes les solutions de rechange raisonnables ont été examinées et que le ministre est convaincu que la survie et le rétablissement de l’espèce ne seront pas compromis.

Programme de rétablissement et plans d’action visant les espèces « disparues du pays », « en voie de disparition » et « menacées »

Si une espèce sauvage est ajoutée à la liste de la LEP en tant qu’espèce « disparue du pays », « en voie de disparition » ou « menacée », le ministre compétent doit préparer un programme de rétablissement. Une fois complétés, les programmes de rétablissement doivent être diffusés dans le registre public de la LEP pour examen du public, dans un délai d’un an pour ce qui est d’une espèce « en voie de disparition » et de deux ans pour ce qui est d’une espèce « menacée » ou « disparue du pays ». Le programme de rétablissement aborde les menaces connues qui pèsent sur l’espèce en question, il identifie, dans la mesure du possible, l’habitat essentiel à l’espèce et il précise les lacunes. Il établit de plus un objectif de rétablissement. Le programme de rétablissement est suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui précisent des moyens d’atténuer les menaces pesant sur l’espèce et de protéger son habitat essentiel, ainsi que d’autres mesures à prendre pour mettre en œuvre le programme de rétablissement.

Les programmes de rétablissement et les plans d’action sont préparés en collaboration avec les Conseils de gestion des ressources fauniques et les organisations autochtones directement concernés par le programme de rétablissement, ainsi qu’avec les instances responsables de la gestion de l’espèce, telles que les gouvernements provinciaux ou territoriaux. Les propriétaires fonciers et les autres personnes directement concernées seront également consultés.

Plans de gestion des espèces préoccupantes

Si une espèce sauvage est inscrite en tant qu’espèce préoccupante, le ministre responsable doit préparer un plan de gestion. Ce plan doit être diffusé dans le registre public de la LEP dans les trois ans suivant l’ajout de l’espèce à la liste de la LEP. Le plan de gestion prévoit des mesures de conservation visant à protéger l’espèce et son habitat. Le plan de gestion est préparé en collaboration avec les groupes directement touchés par le plan, notamment les Conseils de gestion des ressources fauniques et les organisations autochtones. Dans la mesure du possible, les propriétaires fonciers, les utilisateurs des terres et les autres personnes pouvant être directement touchés par le plan seront également consultés.

Pourquoi tenons-nous ces consultations?

Avant que le ministre de l’Environnement ne fasse une recommandation au GC quant à l’inscription ou la non-inscription d’une espèce sur la liste de la LEP, il doit tenir compte de l’équilibre entre les coûts et les avantages sociaux et économiques associés à l’inscription de l’espèce sur la liste de la LEP ainsi que des éventuelles conséquences d’une non-inscription pour l’espèce en question et pour les Canadiens. Le gouvernement se réunira avec les Conseils de gestion des ressources fauniques, les groupes ou organisations autochtones et d’autres membres du public directement intéressés par la question ou souhaitant faire part de leurs commentaires à ce sujet. Il s’agit, entre autres, des propriétaires fonciers, des utilisateurs des terres, des organisations non gouvernementales, des industries et des groupes industriels. Le présent cahier de consultation vous offre un autre moyen de nous faire connaître votre opinion.

Les commentaires reçus des Canadiens seront soigneusement analysés et on en rendra compte dans un Résumé de l’étude d’impact de la réglementation (REIR). Les REIR font partie intégrante du processus réglementaire fédéral. En outre, un projet de décret (instrument avisant d’une décision prise par le pouvoir exécutif du gouvernement) proposant l’inscription des espèces sur la liste de la LEP sera préparé. Ce projet de décret et le REIR seront publiés dans la Partie I de la Gazette du Canada pendant une certaine période, offrant ainsi aux Canadiens une autre possibilité de faire part de leurs commentaires. Le ministre de l’Environnement tiendra compte de tous les commentaires reçus avant de recommander au GC d’inscrire ou de ne pas inscrire les espèces sur la liste de la LEP. La décision du GC sera publiée dans la Partie II de la Gazette du Canada ainsi que sur le Registre public de la LEP.

Sollicitation de commentaires

Les consultations concernant l’ajout d’espèces à la liste de la LEP s’inscrivent dans l’engagement du gouvernement d’encourager la participation du public aux programmes visant à protéger les plantes et les animaux canadiens, ainsi que leur habitat. Les narvals et deux populations de baleines boréales (la population de la baie d’Hudson et du bassin Foxe et celle du détroit de Davis et de la baie de Baffin) ont récemment été réévalués par le COSEPAC et ont été jugés en péril ; on envisage donc de les inscrire sur la liste de la LEP.

Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires quant à savoir s’il faut ajouter ou non cette population de baleines boréales à la liste de la LEP.

Vous trouverez un questionnaire près de la fin du présent cahier. Veuillez le remplir et l’envoyer par la poste avec vos commentaires à l’adresse suivante :

Région du Centre et de l’Arctique

Coordonnateur de la LEP

Institut des eaux douces

Pêches et Océans Canada

501, avenue University

Winnipeg (Manitoba)

R3T 2N6

ou par courriel à l’adresse suivante :

fwisar@dfo-mpo.gc.ca

La date limite pour envoyer les commentaires est le 31 mars 2006.

Registre public de la LEP

Le registre public de la LEP, disponible sur Internet, est une source complète d’information sur les sujets visés par la Loi et il offre l’accès aux dossiers publics concernant l’administration de la LEP. C’est un instrument clé qui permet au gouvernement de respecter son engagement à appuyer la contribution du public au processus de prise de décision touchant l’environnement. On trouvera le Registre public à l’adresse suivante :

http://www.registrelep.gc.ca


[1]Le gouverneur en conseil est le gouverneur général du Canada qui exerce ses pouvoirs sur l’avis du Conseil privé de la Reine pour le Canada (c.-à-d. le Cabinet).

Statut : Espèce préoccupante

Dernier examen par le COSEPAC :Novembre 2004

Biologie

Le narval, Monodon monoceros, est un cétacé à dents de taille moyenne dépourvu de nageoire dorsale. À la naissance, il mesure environ 1,60 m et pèse environ 80 kg. Le mâle peut atteindre une longueur de 5,40 m et un poids d’environ 1 935 kg; la femelle peut atteindre une longueur de 4,94 m et un poids d’environ 1 552 kg. Le narval adulte n’a que deux dents. Chez la plupart des mâles, la dent de droite reste incluse dans la mâchoire, alors que celle de gauche pousse en spirale pour former une magnifique défense horizontale d'une longueur pouvant atteindre plus de 3 m.

On croit que les femelles arrivent à maturité entre 5 et 8 ans et donnent naissance à leur premier baleineau entre 7 et 13 ans. La période d’accouplement la plus active est la mi-avril et les baleineaux naissent en juillet et en août, après une gestation de 14 à 15,3 mois. Les femelles donnent naissance à un baleineau tous les trois ans en moyenne, jusqu’à l’âge de 23 ans peut-être.

La durée de vie des narvals pourrait être d’environ 50 ans, mais il est probable que la plupart des individus n’atteignent pas 30 ans. Le narval se nourrit de morue polaire, de morue arctique, de calmar et de flétan noir (turbot). Il se nourrit principalement de morue polaire ou de morue arctique au printemps, à la lisière de glaces, et de turbot durant l’hiver.

Où retrouve-t-on cette population de baleines?

De récentes études de pistage satellitaire indiquent une possible tendance des narvals en hiver à se regrouper en bordure de la plate-forme continentale, près de la pointe sud de la profonde fosse creusée au milieu de la baie de Baffin et du détroit de Davis (Figure 1). Selon que le permettent les conditions de glace, ils se déplacent dans les eaux de l’archipel Arctique canadien aussi loin au nord que la mer de Lincoln et aussi loin à l’ouest que le détroit du Vicomte de Melville durant l’été. Mais la majorité d’entre eux migrent par le détroit de Lancaster pour passer l’été dans le détroit de Barrow, le détroit de Peel, l’inlet du Prince-Régent, l’inlet de l’Amirauté et le détroit d’Éclipse. Certains d’entre eux passent l’été dans les baies de Melville et d’Inglefield dans l’ouest du Groenland.

Les narvals hivernent surtout dans l’est du détroit d’Hudson, certains individus hivernant dans les chenaux ouverts et les polynies (zones exemptes de glace toute l’année) du nord de la baie d’Hudson et de l’ouest du détroit d’Hudson. Au printemps, ils se déplacent dans les eaux entourant l’île Southampton. La majorité d’entre eux passent l’été dans la baie Repulse, le détroit Frozen, l’ouest du détroit de Foxe et l’inlet Lyon.

Combien y a-t-il de baleines?

Un relevé aérien effectué dans l’Extrême-Arctique canadien en août 1996, qui couvrait une partie des aires de regroupement (détroit de Peel et inlet du Prince-Régent) et le détroit de Barrow a permis d’estimer la population de narvals à 45 358 individus, y compris ceux en plongée. La population de narvals dans la baie d’Hudson compte probablement près de 3 500 individus en été, après correction pour les individus en plongée.

Menaces pour la population

La chasse pour le maktak et l’ivoire, qui a une grande valeur sur le marché, pourrait représenter une menace pour les narvals, mais elle semble présentement se faire de manière à assurer des niveaux durables. Les effets éventuels du changement dans la couverture de glace, causé par les tendances climatiques, sont inconnus. Dans les eaux du Nunavut, les paramètres concernant le cycle biologique du narval et les niveaux de chasse assurant des niveaux durables sont mal connus, et en ce qui concerne la population de narvals qui vit dans la baie d’Hudson, il y a des incertitudes quant au nombre d’individus et aux tendances. Le nombre d’individus tués par la chasse a augmenté au cours des années 1990. La gestion par les communautés permet de surveiller la chasse et de trouver des solutions pour réglementer les prises. Il est difficile d’obtenir une information fiable sur le nombre d’individus tués et non récupérés.

Chasse-t-on ces baleines?

Les narvals de la baie de Baffin sont chassés par les résidents des collectivités situées dans le nord du Nunavut. Les narvals de la baie d’Hudson sont chassés surtout par les résidents de la baie Repulse et, parfois, par les résidents d’autres collectivités.

Justification de la désignation par le COSEPAC :

La population de la baie de Baffin semble importante (environ 45 000 individus), bien qu'il y ait des incertitudes quant au nombre d'individus, aux tendances et à certains paramètres du cycle biologique, ainsi qu'au nombre de prises pour assurer une chasse à des niveaux durables. Il y a aussi des incertitudes pour ce qui est de la population beaucoup plus petite de la baie d'Hudson (environ 2 100 individus matures). La chasse pour le maktak et l'ivoire, qui a une grande valeur sur le marché, représente une menace des plus constantes pour le narval. Les effets éventuels du changement dans la couverture de glace, causé par les tendances climatiques, sont inconnus. La population de la baie d'Hudson pourrait connaître un déclin de 30 % en 30 ans si la chasse ne fait pas l'objet d'une réglementation stricte. De façon semblable, la population de la baie de Baffin pourrait être touchée par la chasse au Groenland si elle n'est pas gérée efficacement. Le nombre d'individus tués par la chasse a augmenté au cours des années 1990. La gestion par les communautés permet de surveiller la chasse et de trouver des solutions pour réglementer les prises. Une information fiable sur le nombre d'individus tués et non récupérés est difficile à obtenir.

Qu’arrivera-t-il si cette population est ajoutée à la liste de la LEP?

L’ajout des narvals à la liste de la LEP comme une espèce « préoccupante » donnerait lieu à l’élaboration d’un plan de gestion, un document visant à promouvoir la conservation d’une espèce ou d’une population vulnérable en établissant des mesures précises de gestion ou de conservation.

Le plan de gestion serait élaboré en collaboration avec les partenaires de cogestion et d'autres organismes et particuliers intéressés par cette population. Dans les régions où les narvals sont récoltés aux fins de subsistance, le plan aiderait les organisations de chasseurs et de trappeurs à gérer cette population de narvals. Dans les régions où on ne chasse pas les narvals, le plan servirait de guide aux activités sans récolte, telles que le tourisme.

Le plan de gestion pourrait recommander des mesures de protection de la population de narvals, notamment :

Appuyer et mettre en oeuvre les recommandations formulées par la Commission mixte Canada Groenland sur le narval et le béluga pour cette population partagée de narvals de la baie de Baffin.

o Évaluer les risques pour la population de narvals qui découleraient des différents niveaux de chasse dans différents endroits.

o Désigner des zones de gestion des narvals ou des mesures de protection de l'habitat au besoin.

o Élaborer des directives pour diminuer la perturbation des narvals causée par les activités sans récolte telles que le tourisme et le transport maritime, au besoin.

Population de baleines boréales de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe

Statut : Espèce menacée

Dernier examen par le COSEPAC :Mai 2005

Biologie

La baleine boréale, Baleana mysticetus, est un gros cétacé à fanons pourvu d’un corps en forme de tonneau et d’une très grosse tête. Le baleineau est entièrement noir brunâtre et développe des marques blanches sur le menton, les extrémités de la nageoire caudale et le pédoncule caudal au fur et à mesure qu’il grandit. Il mesure environ 3,5 à 4,5 m à la naissance et pèse entre 2 000 et 3 000 kg environ. Le mâle adulte parvient à la maturité physique à environ 12 m et pèse 90 000 kg en moyenne. La femelle adulte parvient à maturité à environ 13 m et sa taille maximale peut dépasser 18 m. La femelle adulte est plus grosse que le mâle adulte.

La femelle parvient à la maturité sexuelle vers l’âge de 25 ans. L’accouplement a lieu à la fin de l’hiver ou au début du printemps, et les baleineaux naissent à partir du mois d’avril jusqu’au début de juin après une gestation de 13 à 14 mois. En moyenne, les femelles donnent naissance à un baleineau tous les trois ou quatre ans. La durée de vie peut dépasser 100 ans.

Les baleines boréales se nourrissent principalement de copépodes dans les zones où les courants sont les plus forts. L’activité trophique peut être élevée aux alentours de la pleine lune alors que les amplitudes des marées sont les plus grandes.

Où retrouve-t-on cette population de baleines?

On croit que la population de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe hiverne surtout dans le détroit d’Hudson (Figure 2). D’avril à mai, certaines baleines migrent vers l’ouest jusqu’à ce qu’elles atteignent le nord-ouest de la baie d’Hudson autour du détroit de Roes Welcome, de la baie Repulse et du détroit de Frozen, tandis que d’autres se déplacent vers le nord dans le nord du bassin de Foxe, au nord d’Igloolik. En septembre et en octobre, les baleines migrent vers l’est depuis le détroit de Roes Welcome et vers le sud depuis le bassin de Foxe pour atteindre le détroit d’Hudson.

Combien y a-t-il de baleines?

En 2003, la meilleure estimation partielle de cette population était d’environ 1 000 individus, après correction pour les individus en plongée.

Menaces pour la population

À ce moment-ci, la plus grande menace pour cette population est la vulnérabilité accrue à la prédation par l’épaulard résultant de la couverture glaciaire réduite.

Chasse-t-on ces baleines?

D’après les relevés aériens effectués au milieu des années 1990, le taux de prélèvement équilibré de la population de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe a été estimé à une baleine tous les deux ou trois ans. Une chasse non autorisée d’une seule baleine a eu lieu en septembre 1994 à Igloolik. Toutes les chasses ultérieures, effectuées en août 1996, 2000, 2002 et 2005 près des collectivités de Repulse Bay, Coral Harbour, Igloolik-Hall Beach et Repulse Bay respectivement, étaient autorisées et ont donné lieu à la prise d’une seule baleine par chasse.

Justification de la désignation par le COSEPAC :

La population a été gravement réduite par la pêche commerciale à la baleine entre 1860 et 1915. Les estimations récentes de la population sont incertaines, mais elles indiquent qu’il pourrait y avoir aussi peu que 300 individus matures, dont seulement la moitié serait composée de femelles. Les menaces pesant sur cette petite population comprennent la chasse illégale[1]et une vulnérabilité accrue à la prédation de l’épaulard résultant de la couverture glaciaire réduite.

Qu’arrivera-t-il si cette population est ajoutée à la liste de la LEP?

La désignation des baleines boréales de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe comme une espèce « menacée » et leur ajout à la liste de la LEP donneraient lieu à l’élaboration d’un programme de rétablissement[2], un document visant à établir un objectif de rétablissement, à déterminer les menaces pour les baleines et l’habitat essentiel à leur survie et leur rétablissement et à décrire les mesures à prendre pour favoriser l’accroissement de la population.

Le programme appuierait le rétablissement continu de cette population de baleines boréales. Il recommanderait un certain nombre de moyens d’atteindre ce but, y compris l’utilisation de méthodes scientifiques et inuites, pour évaluer et protéger la population et l’habitat tout en maintenant une chasse de subsistance durable pour les Inuits.

Dans l’avenir, une équipe de rétablissement serait mise sur pied, le programme serait mis à jour et des mesures de rétablissement précises seraient élaborées dans le plan d’action.

La LEP contient des interdictions automatiques de tuer un individu d’une espèce menacée ou de lui nuire, ainsi que d’endommager ou de détruire sa résidence. Cependant, la loi permet des exceptions à ces interdictions dans certaines circonstances, permettant ainsi à quiconque de pratiquer une activité (p. ex. la chasse limitée), à condition que cela n’empêche pas le rétablissement de l’espèce.

Population de baleines boréales du détroit de Davis et de la baie de Baffin

Statut : Espèce menacée

Dernier examen par le COSEPAC :Mai 2005

Biologie

La baleine boréale, Baleana mysticetus, est un gros cétacé à fanons pourvu d’un corps en forme de tonneau et d’une très grosse tête. Le baleineau est entièrement noir brunâtre et développe des marques blanches sur le menton, les extrémités de la nageoire caudale et le pédoncule caudal au fur et à mesure qu’il grandit. Il mesure environ 3,5 à 4,5 m à la naissance et pèse entre 2 000 et 3 000 kg environ. Le mâle adulte parvient à la maturité physique à environ 12 m et pèse 90 000 kg en moyenne. La femelle adulte parvient à maturité à environ 13 m et sa taille maximale peut dépasser 18 m. La femelle adulte est plus grosse que le mâle adulte.

La femelle parvient à la maturité sexuelle vers l’âge de 25 ans. L’accouplement a lieu à la fin de l’hiver ou au début du printemps, et les baleineaux naissent à partir du mois d’avril jusqu’au début de juin après une gestation de 13 à 14 mois. En moyenne, les femelles donnent naissance à un baleineau tous les trois ou quatre ans. La durée de vie peut dépasser 100 ans.

Les baleines boréales se nourrissent principalement de copépodes dans les zones où les courants sont les plus forts. L’activité trophique peut être élevée aux alentours de la pleine lune alors que les amplitudes des marées sont les plus grandes.

Où retrouve-t-on cette population de baleines?

Une partie de cette population se déplace vers l’ouest par le détroit de Lancaster à la fin de juin et au début de juillet, demeurant dans les inlets et les détroits de l’Extrême-Arctique jusqu’en septembre (Figure 3). Une autre partie, composée surtout d’adultes et d’adolescents, demeure au large de la côte est de l’île de Baffin pendant l’été et l’automne. Certaines baleines boréales hivernent dans la baie de Disco, sur la côte ouest du Groenland, tandis que d’autres baleines boréales hivernent dans le centre du détroit de Davis et le sud de la baie de Baffin dans la banquise non consolidée et dans des polynies.

Combien y a-t-il de baleines?

Une estimation partielle de la population du détroit de Davis et de la baie de Baffin était entre 1539 et 1944 individus (après correction pour les individus immergés).

Menaces pour la population

À ce moment-ci, la plus grande menace pour cette population est la vulnérabilité accrue à la prédation par l’épaulard résultant de la couverture glaciaire réduite attribuable au changement climatique. L’emmêlement dans les filets maillants s’est produit à deux reprises dans les eaux du Groenland.

Chasse-t-on ces baleines?

Le taux de prélèvement équilibré de la population du détroit de Davis et de la baie de Baffin est présentement estimé à une baleine tous les 13 ans. Une chasse autorisée a eu lieu en juillet 1998 dans le détroit de Cumberland. Aucune chasse n’est présentement prévue pour cette population.

Justification de la désignation par le COSEPAC :

La population comptait au moins 11 000 individus lorsque la pêche commerciale à la baleine a commencé. Cette pêche a réduit la population à moins de 30 % de son ancienne abondance. Des estimations récentes indiquent que la population s’accroît et qu’elle est plus importante que ce que l’on pensait, mais qu’il est probable qu’elle compte encore moins de 3 000 individus, tous âges confondus. La population répond aux critères de la catégorie en voie de disparition, mais n’est pas jugée comme étant en danger imminent de disparition. Les menaces qui pèsent sur elle comprennent la chasse illégale[3] et une vulnérabilité accrue à la prédation de l’épaulard résultant de la couverture glaciaire réduite.

Qu’arrivera-t-il si cette population est ajoutée à la liste de la LEP?

La désignation des baleines boréales de la baie de Baffin et du détroit de Davis comme une espèce « menacée » et leur ajout à la liste de la LEP donneraient lieu à l’élaboration d’un programme de rétablissement[4], un document visant à établir un objectif de rétablissement, à déterminer les menaces pour les baleines et l’habitat essentiel à leur survie et leur rétablissement et à décrire les mesures à prendre pour favoriser l’accroissement de la population.

Le programme appuierait le rétablissement continu de cette population de baleines boréales. Il recommanderait un certain nombre de moyens d’atteindre ce but, y compris l’utilisation de méthodes scientifiques et inuites, pour évaluer et protéger la population et l’habitat tout en maintenant une chasse de subsistance durable pour les Inuits.

Dans l’avenir, une équipe de rétablissement serait mise sur pied, le programme serait mis à jour et des mesures de rétablissement précises seraient élaborées dans le plan d’action.

La LEP contient des interdictions automatiques de tuer un individu d’une espèce menacée ou de lui nuire, ainsi que d’endommager ou de détruire sa résidence. Cependant, la loi permet des exceptions à ces interdictions dans certaines circonstances, permettant ainsi à quiconque de pratiquer une activité (p. ex. la chasse limitée), à condition que cela n’empêche pas le rétablissement de l’espèce.


[1]Une seule chasse non autorisée a eu lieu dans le bassin de Foxe en 1994.

[2]Une stratégie de conservation à long terme pour la baleine boréale dans l’Arctique de l’Est canadien a été élaborée par le comité consultatif sur les baleines boréales de l’Arctique de l’Est et publié en 2003. Le comité se composait de représentants du Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, de Pêches et Océans Canada, du Fonds mondial pour la nature (Canada) et du Qikiqtaaluk Wildlife Board. Ils ont élaboré la stratégie en consultation avec des chasseurs de plusieurs collectivités. On peut se procurer une copie papier de la stratégie de conservation pour la baleine boréale dans l’Arctique de l’Est canadien auprès des bureaux du MPO à Winnipeg ou Iqaluit. Une copie électronique est disponible par le biais du site Web suivant : http://www.speciesatrisk.gc.ca/recovery/default_f.cfm

[3]Une seule chasse non autorisée a eu lieu dans le bassin de Foxe en 1994.

[4]Une stratégie de conservation à long terme pour la baleine boréale dans l’Arctique de l’Est canadien a été élaborée par le comité consultatif sur les baleines boréales de l’Arctique de l’Est et publié en 2003. Le comité se composait de représentants du Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, de Pêches et Océans Canada, du Fonds mondial pour la nature (Canada) et du Qikiqtaaluk Wildlife Board. Ils ont élaboré la stratégie en consultation avec des chasseurs de plusieurs collectivités. On peut se procurer une copie papier de la stratégie de conservation pour la baleine boréale dans l’Arctique de l’Est canadien auprès des bureaux du MPO à Winnipeg ou Iqaluit. Une copie électronique est disponible par le biais du site Web suivant : http://www.speciesatrisk.gc.ca/recovery/default_f.cfm

En répondant aux questions suivantes, vous aiderez le gouvernement fédéral à comprendre les avantages et les impacts de l’ajout des narvals et de deux populations de baleines boréales (population de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe et population du détroit de Davis et de la baie de Baffin) à la liste de la LEP.

Veuillez remplir le questionnaire ci-dessous et nous envoyer vos réponses par la poste

Région du Centre et de l’Arctique

Coordonnateur de la LEP

Institut des eaux douces

Pêches et Océans Canada

501, avenue University

Winnipeg (Manitoba)

R3T 2N6

par télécopieur (204) 983-5192

ou par courriel fwisar@dfo-mpo.gc.ca

La date limite pour recevoir les commentaires est le 31 mars 2006.

Si vous avez des questions ou des commentaires au sujet de la Loi sur les espèces en péril ou au sujet de ce processus de consultation, veuillez nous écrire à l’adresse mentionnée ci-dessus ou nous téléphoner au numéro (204) 984-0599.

MERCI

Votre nom (facultatif) :

Population de narvals

Qu’est-ce qui vous intéresse chez les narvals?

(par exemple : pêche/chasse comme source de nourriture, tourisme, guidage, recherche, etc.)

1) Êtes-vous d’accord pour que le gouvernement du Canada ajoute les narvals à la liste de la LEP?

Oui Non

Pourquoi?

2a) En vous basant sur ce que vous avez appris au sujet de la Loi sur les espèces en péril, pensez-vous que l’ajout des narvals à la liste de la LEP aura des retombées sur vos activités?

Oui Non

b) Dans l’affirmative, ces retombées vont-elles être positives ou négatives? Précisez pourquoi.

c) Si vous croyez que l’ajout des narvals à la liste de la LEP aura des retombées négatives sur vous ou sur vos activités, pouvez-vous proposer des moyens de réduire l’impact?

3. Pensez-vous que vous pourriez contribuer à la conservation des narvals à titre de particulier ou d’organisme? Pouvez-vous donner quelques exemples d’activités?

4. Pour être efficace, le rétablissement ou la conservation des espèces en péril doit mettre en jeu une collaboration entre les organismes et les particuliers qui connaissent les espèces en question et les menaces qui pèsent sur elles. À votre avis, quels organismes ou particuliers devraient participer à la conservation ou au rétablissement des narvals?

5. Veuillez nous faire part de tout autre commentaire que vous jugerez utile (joignez des feuilles séparées au besoin).

VEUILLEZ FAIRE PARVENIR VOS COMMENTAIRES AVANT LE 31 mars 2006

Votre nom (facultatif) :

Population de baleines boréales qui vous intéresse :

Population de la baie d’Hudson et du basin de Foxe

Population du détroit de Davis et de la baie de Baffin

Qu’est-ce qui vous intéresse chez les baleines boréales?

(par exemple : pêche/chasse comme source de nourriture, tourisme, guidage, recherche, etc.)

1) Êtes-vous d’accord pour que le gouvernement du Canada ajoute les baleines boréales à la liste de la LEP?

Oui Non

Pourquoi?

2a) En vous basant sur ce que vous avez appris au sujet de la Loi sur les espèces en péril, pensez-vous que l’ajout des baleines boréales à la liste de la LEP aura des retombées sur vos activités?

Oui Non

b) Dans l’affirmative, ces retombées vont-elles être positives ou négatives? Précisez pourquoi.

c) Si vous croyez que l’ajout des baleines boréales à la liste de la LEP aura des retombées négatives sur vous ou sur vos activités, pouvez-vous proposer des moyens de réduire l’impact?

3. Pensez-vous que vous pourriez contribuer à la conservation des baleines boréales à titre de particulier ou d’organisme? Pouvez-vous donner quelques exemples d’activités?

4. Pour être efficace, le rétablissement ou la conservation des espèces en péril doit mettre en jeu une collaboration entre les organismes et les particuliers qui connaissent les espèces en question et les menaces qui pèsent sur elles. À votre avis, quels organismes ou particuliers devraient participer à la conservation ou au rétablissement des baleines boréales?

5. Veuillez nous faire part de tout autre commentaire que vous jugerez utile (joignez des feuilles séparées au besoin).

VEUILLEZ FAIRE PARVENIR VOS COMMENTAIRES AVANT LE 31 mars 2006

Narval

Narval

Figure 1. Répartition des narvals au Canada. A. Détroit d’Éclipse/inlet Navy Board, B. Inlet de l’Amirauté, C. Inlet Prince-Régent, D. Détroit de Peel, E. détroit de Foxe, F. baie de Melville et G. Inglefield Bredning. Les points d’interrogation indiquent des zones où l’étendue de la répartition des narvals est incertaine (modifié du rapport de situation du COSEPAC de 2004).

Population de baleines boréales dela baie d’Hudsonet du bassin de Foxe

baie d'hudson

Figure 2. Présence saisonnière générale et couloir de migration de la population de baleines boréales de la baie d’Hudson et du bassin de Foxe (modifié du rapport de situation du COSEPAC de 2004).

Population de baleines boréales du détroit de Davis et de la baie de Baffin

détroit de Davis

Figure 3. Présence saisonnière générale et couloir de migration de la population de baleines boréales du détroit de Davis et de la baie de Baffin (modifié du rapport de situation du COSEPAC de 2004).

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